La protection des mineurs, un enjeu pour l'Église au niveau mondial
Comme lors des assemblées précédentes, les membres de la commission ont débuté leur assemblée par un témoignage poignant, celui d’une victime venue du Brésil, abusée par un membre du clergé et aussi par sa famille. «Une expérience de douleur, de traumatisme, de soin et de pardon» précise la commission dans son communiqué.
«Il y a un besoin constant que la culture et la mission en faveur de la protection des mineurs soit vue et perçue comme étant systématiquement incorporée dans la vie de l'Église au niveau mondial» explique encore le communiqué. La Commission poursuit son travail avec les différents dicastères du Vatican, les bureaux et départements du Saint-Siège afin de faciliter l'action en faveur de la protection des mineurs à tous les niveaux à l'intérieur même de l'Église.
Cette commission, rappelle le communiqué, s’articule autour de trois groupes de travail, sur trois axes : le dialogue avec les victimes et les survivants, l'éducation et la formation, et les lignes directrices et les normes pour promouvoir la protection.
Des programmes pilotes intitulés "Survivors Advisory" poursuivent leur travail, précise la commission pontificale. Ils ont lieu sur trois continents. La commission se base par exemple sur la fondation "Faiseurs d’Espérance" créée au Brésil il y a 35 ans et qui vient en aide aux jeunes toxico-dépendants. Elle permet de voir comment est effectué un travail de soin, de réconciliation pour les victimes et les survivants.
Les membres de la Commission continuent par ailleurs d'offrir des formations en réponse aux demandes des Conférences épiscopales, des diocèses des Instituts de l'Église catholique du monde entier pour prévenir les abus.
Le communiqué renouvelle enfin le ferme engagement de la commission «à contribuer à un monde sûr pour les enfants et les personnes vulnérables» à l’approche du 30ème anniversaire de la Convention des Droits de l’Enfant, adoptée le 20 novembre 1989 par l’assemblée générale des Nations-Unies.
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