Synode: le cardinal Hollerich à l’écoute des peuples d’Amazonie
Hélène Destombes - Cité du Vatican
Durant ces trois premiers jours d’assemblée, plusieurs participants ont décrit les nombreuses blessures qui affligent les peuples d’Amazonie, à la fois écologiques culturelles et pastorales: déforestation, pollution des rivières, rejet d’une culture et de sa langue mais aussi manque de prêtres dans de nombreuses régions.
Autant de problématiques que certains pères synodaux, loin de ces réalités, découvrent dans leurs complexités. C’est le cas du cardinal Jean-Claude Hollerich, président de la COMECE, la Commission des épiscopats européens.
Solidarité des Églises européennes
L’archevêque de Luxembourg évoque l’importance de l’écoute et salue une grande liberté de ton, en salle du Synode. «Les participants parlent de tout ce qu’ils ont sur leur cœur de pasteur et il y a une plus grande liberté dans les échanges qu’en Europe, cela nous fait du bien».
Le cardinal Hollerich, se dit «très heureux de pouvoir participer à ce Synode» qui permet de «mieux saisir les problèmes de la région» en se mettant à l’écoute. «Nous ne pouvons laisser les peuples indigènes sans réponse, sans leur signifier notre profonde solidarité comme frères et sœurs en Christ» affirme-t-il.
Dans ce contexte, l’Église est appelée à se faire porte-parole des difficultés et nécessité de ces peuples et à «leur ouvrir des espaces afin qu’ils puissent parler pour eux-mêmes».
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici