Le Saint-Siège ratifie la Convention d'Addis-Abeba sur l'enseignement supérieur
Le 15 novembre 2019, par un acte célébrant la 40e session de la Conférence générale de l'Unesco à Paris, l'Observateur permanent du Saint-Siège, Mgr Francesco Follo, chef de la délégation du Saint-Siège à ladite 40ème session, a déposé entre les mains de la directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay, l'instrument de ratification du Saint Siège de la Convention continentale pour la reconnaissance universitaire des études, certificats, diplômes et autres qualifications dans l'enseignement supérieur en Afrique. Ayant dépassé le nombre requis de dix États membres, l'entrée en vigueur de la Convention a été annoncée lors de la même cérémonie.
Reconnaissance légale des universités catholiques
Pour le Saint-Siège, dont les institutions académiques et universitaires sont situées dans de nombreux pays de tous les continents, de tels accords multilatéraux sont particulièrement importants parce qu'ils donnent également une reconnaissance légale aux universités catholiques, permettant à leurs étudiants de terminer leurs études à l'étranger et de trouver un emploi dans un autre pays d’Afrique. Il n'est donc pas surprenant que le Saint-Siège, seul sujet souverain de droit international, ait ratifié les quatre conventions continentales de type Unesco (Europe/Amérique du Nord/Australie, Asie/Pacifique, Afrique et Amérique latine).
La présence éducative de l'Église
Comme dans la Convention de Tokyo pour l'Asie et le Pacifique, la Convention pour l'Afrique reconnaît également la présence éducative de l'Église catholique en Afrique, non pas comme un service rendu de l'étranger, mais comme une expression authentique de l'enseignement supérieur africain, attribuant au Saint-Siège, dans le texte de la Convention, les mêmes droits que les États africains membres de l’Unesco. La Convention globale sera votée le 27 novembre prochain.
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