Une messe célébrée au Vatican en souvenir du saint Pape Jean-Paul II
Le cardinal Konrad Krajewski, actuel aumônier apostolique, était encore un jeune prélat lorsqu’il fut mis en 1998 au service de son illustre compatriote polonais pour le servir au sein du Bureau des cérémonies liturgiques. Il aura accompagné Jean-Paul II notamment dans toute la partie délicate de sa maladie, durant laquelle des trésors d’ingéniosité furent déployés par les assistants liturgiques pour permettre au Pape de continuer à présider les célébrations au Vatican mais aussi lors de ses déplacements, notamment à Lourdes en 2004, où le dernier voyage international de Jean-Paul II fut celui, avant tout, d’un malade parmi les malades.
Mgr Piero Marini, actuel président du Comité pour les Congrès eucharistiques internationaux, fut lui le chef du Bureau des cérémonies dès 1987, devenant l’une des figures emblématiques de l’entourage proche du Pape, et aussi l’une des plus photographiées du fait de sa présence auprès de Jean-Paul II durant toutes les liturgies présidées par le Pape aux quatre coins du monde.
Une messe publique doit être célébrée le 17 mai
Les deux hommes se sont retrouvés ce jeudi 2 avril pour concélébrer une messe sur la tombe du saint Pape polonais, en la chapelle Saint-Sébastien, au sein de la basilique Saint-Pierre. Cette messe s’est déroulée presque sans public en raison du confinement drastique toujours en vigueur en Italie et au Vatican dans le contexte de l’épidémie de coronavirus, mais, sous réserve d’un assouplissement de ces mesures, une messe solennelle en hommage à saint Jean-Paul II devrait être présidée par le Pape François le dimanche 17 mai en la basilique Saint-Pierre, à l’approche du 100e anniversaire de sa naissance, qui eut lieu à Wadowice le 20 mai 1920.
Mercredi, le Pape François, dans ses saluts aux groupes linguistiques au terme de l’audience générale, avait invité en particulier les pèlerins polonais à se confier à la Divine Miséricorde et à l’intercession de saint Jean-Paul II «en ces jours difficiles que nous sommes en train de vivre», dans lesquels l’homme contemporain «aperçoit des signes de mort devenus plus présents sur l’horizon de la civilisation».
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici