Journée de la fraternité humaine, un témoignage de foi
Stanislas Kambashi,SJ – Cité du Vatican
La deuxième journée mondiale de la fraternité humaine aura lieu ce 4 février. En prélude à cette célébration, le Cardinal Michael Czerny, Préfet ad interim du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral, a souligné certains aspects importants en lien avec cette journée, qui est pour lui une occasion de vivre la foi comme un témoignage, dans la réalité de chaque jour.
Pour le Cardinal Czerny, la fraternité nous vient de Dieu. «Nous sommes des frères et des sœurs, car nous sommes fils et filles de notre Père Céleste; et suivre Jésus, c’est traiter les autres en frères et sœurs». Nonobstant quelques obstacles, il est possible de vivre cette fraternité et rendre grâce à Dieu pour les pas déjà accomplis, estime le Préfet ad interim du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral.
Aider l’autre, c’est vivre pleinement notre vocation humaine
Pour le Cardinal Czerny, toutes les fois que l’on aide une personne à vivre pleinement son humanité, on vit aussi soi-même sa vocation. Une attention particulière doit donc être portée à toutes les dimensions de la vie, notamment dans les aspects sociaux, spirituels, etc.
Le Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral, au service de la fraternité humaine
Tout ce sur quoi se penche le Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral peut être interprété dans la ligne de la fraternité humaine, indique le Cardinal Czerny. «Parler d’environnement, des Droits de l’homme, de la paix, de la réconciliation, de tous les aspects du vivre ensemble dans le monde», touche à la fraternité. Le dicastère est là pour aider les Églises locales à mieux répondre aux défis qui se posent dans différents contextes, explique le cardinal.
Changer le regard que l’on porte sur l’«autre»
Pour cheminer vers la fraternité humaine pleinement souhaitée, le cardinal Czerny propose un changement de regard sur l’autre. «Si je peux proposer une chose cette année, c’est de reprendre un conseil du Saint Père: reconnaitre l’autre non pas dans la catégorie de la différence, mais d’abord dans les catégories de l’unité et de la fraternité». Il s’agit d’avoir le cœur ouvert et les mains ouvertes pour reconnaitre l’autre comme un frère ou une sœur, sans préjugés ni autre étiquette.
Résister à l’agressivité du discours extrémiste
Pour le Cardinal Czerny, il est enfin nécessaire de faire attention aux manifestations de l’extrémisme dans nos milieux de vie et d’avoir le courage de résister jusqu’à la dernière énergie aux discours xénophobes et extrémistes qui peuvent être agressifs.
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