À l'ONU, le Saint-Siège plaide pour la sécurité des civils en Ukraine

Tiziana Campisi - Cité du Vatican

«Le Saint-Siège continue d'être gravement préoccupé par la guerre sanglante en Ukraine», réitère l'appel à un cessez-le-feu et appelle à l'ouverture de négociations pour une paix juste et durable. C'est ce qu'a déclaré Mgr Gabriele Caccia, observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU de New York, à la 88ème réunion plénière de l'Assemblée générale des Nations unies, où la situation dans les territoires temporairement occupés d'Ukraine a été discutée mardi 18 juillet.

Tout faire pour mettre fin à la guerre

Le diplomate du Vatican a réitéré l'invitation faite par le Pape François lors de l'Angélus du 2 octobre 2022 à «tous les protagonistes de la vie internationale» et aux «responsables politiques des nations à faire tout leur possible pour mettre fin à la guerre». Il a rappelé que le Souverain pontife, dans son récent discours à la délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople le 30 juin dernier, a qualifié la guerre actuelle en Ukraine de «véritable désastre», comme le sont toutes les guerres.

Les efforts pour réunir les familles doivent être intensifiés

Mgr Caccia a ensuite exprimé les remerciements du Saint-Siège aux «États qui ont accueilli et soutenu les réfugiés», demandant «que les personnes déplacées continuent à recevoir un soutien humanitaire jusqu'à ce qu'elles puissent retourner chez elles en toute sécurité, de leur plein gré et dans la dignité». «Le Saint-Siège, poursuit l'observateur permanent, demande instamment qu'aucun effort ne soit épargné pour assurer la réunion rapide de toutes les familles séparées par la violence actuelle en Ukraine, en veillant à ce que l'intérêt supérieur des enfants soit respecté».

Missions d'écoute et de gestes humanitaires

Reprenant le discours de François le 30 juin dernier, Mgr Caccia a encore ajouté que «face à de telles souffrances, la communauté internationale ne doit pas se résigner à la guerre, mais travailler ensemble pour la paix», et a mentionné à cet égard les «missions d'écoute et d'identification des gestes humanitaires qui peuvent conduire sur le chemin de la paix» confiées par le Pape argentin au cardinal Matteo Zuppi.