À l'ONU, le Saint-Siège rappelle la nécessité de protéger la dignité des enfants
Vatican News
«La promotion et la protection des droits de l'enfant ne peuvent être dissociées des mesures visant à soutenir et à renforcer la famille», a déclaré Mgr Murphy, chargé d'affaire à la mission d'observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU lors de son intervention le 6 octobre, rappelant que la famille est la « cellule fondamentale de la société ».
Mgr Murphy a par ailleurs rappelé la position du Saint-Siège selon laquelle tous les enfants méritent d'être chéris, élevés et protégés, et que les enfants ont besoin de garanties et de soins avant et après la naissance. Il a ainsi déploré le fait que si la médecine «a la capacité de fournir des traitements vitaux aux enfants à naître, elle est également utilisée pour mettre fin à la vie de quelque 73 millions d'entre eux chaque année par le biais de l'avortement».
Contre la GPA
Dans son intervention, Mgr Murphy a également mis en garde contre la procréation médicalement assistée, «en particulier sous la forme de la maternité de substitution, qui réduit l'enfant à un simple objet utilisé pour satisfaire les désirs des adultes plutôt qu'à un don à accueillir et à chérir». La gestation pour autrui (GPA) est ainsi jugé comme une pratique «incompatible avec le respect de la dignité et des droits de l'enfant».
Dans son intervention, le diplomate du Saint-Siège a enfin mis en garde contre le fait que les technologies peuvent faciliter l'exploitation et la traite des enfants, les abus à distance et l'exposition inappropriée à des contenus sexuels, et a rappelé la condamnation «dans les termes les plus forts possible» du Vatican contre toute forme de pornographie infantile. L'éducation des enfants, des parents et des familles est essentielle, a-t-il rappelé pour garantir la sécurité et la protection des enfants en ligne.
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