Crimes contre l'humanité: le Saint-Siège réaffirme la dignité humaine
L'Osservatore Romano
C’est devant la sixième commission de la 78e assemblée générale des Nations unies, consacrée à l'examen d'un projet de texte sur la prévention et la répression des crimes contre l'humanité, que Mgr Gabriele Caccia a prononcé son discours, mardi 2 avril.
Coopération et prévention
L’observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies et des organisations internationales a réitéré la nécessité de parvenir à la «conclusion d'un instrument universel, multilatéral et juridiquement contraignant, codifiant le droit coutumier existant» sur le thème des «crimes contre l'humanité en tant que crimes internationaux». Cela «favoriserait certainement, selon lui, la coopération internationale dans la prévention et la répression de ces actes odieux».
La dignité humaine
«La future convention aiderait la communauté internationale à mieux réaliser le bien commun», qui -poursuit Mgr Gabriele Caccia en citant le Pape François- n'existe qu'en considérant «la personne humaine à tout moment». Il serait donc souhaitable d'ajouter une référence à la dignité humaine dans le préambule du texte, ainsi que «l'impératif de prévention». En effet, estime Mgr Caccia, les impératifs moraux étroitement liés au respect de la dignité humaine et de la promotion du bien commun conduisent à la conclusion que «les intérêts souverains ne peuvent jamais justifier les crimes contre l'humanité». Par conséquent, conclut-il, la définition de ces crimes «ne devrait pas s'écarter des normes coutumières existantes».
Une déclaration du dicastère pour la Doctrine de la foi, consacrée au thème la dignité humaine sera publiée le 8 avril prochain.
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