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Mgr Gabriele Giordano Caccia, rappresentante della Santa Sede presso l'Onu a New York. Mgr Gabriele Giordano Caccia, rappresentante della Santa Sede presso l'Onu a New York. 

Mgr Caccia met en garde contre les risques nucléaires dans les zones en guerre

L'Observateur permanent auprès de l'ONU à New York est intervenu, lundi 21 octobre, face à l'Assemblée générale pour réitérer l'inquiétude du Saint-Siège concernant les effets des rayonnements ionisants et le sort des centrales électriques de Zaporijjia et de Koursk. Il a également lancé un appel à la réduction de la dette des pays défavorisés.

Vatican News

Si la centrale nucléaire de Zaporijjia devait devenir la cible de combats, elle constituerait une menace pour l'environnement, mettant en danger la santé et la sécurité des populations voisines. C'est pour cette raison que le Saint-Siège «appelle vivement à la ratification du Traité sur l'interdiction des armes nucléaires (TPNW) et du Traité sur l'interdiction complète des essais nucléaires (CTBT)», a-t-il souligné.

L'importance des traités

Mgr Gabriele Caccia, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies à New York, est intervenu, lundi 21 octobre, à l'Assemblée de l'ONU consacrée aux effets des radiations atomiques pour réitérer l'alarme du Vatican sur le «risque important d'émission incontrôlée de radiations ionisantes» à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia et celle de Koursk, en Russie. Cette situation «exige une attention et une action urgentes pour atténuer les risques liés aux centrales nucléaires dans les zones de conflit, en garantissant que la sécurité des personnes et de notre maison commune soit une priorité» a affirmé Mgr Caccia. Ainsi, a-t-il expliqué, «les traités TPNW et CTBT sont des outils essentiels pour prévenir et réduire l’exposition aux rayonnements nocifs, sauvegarder notre environnement commun et protéger les victimes innocentes des effets des rayonnements atomiques».

L'appel aux États

Le prélat a exhorté les États à mettre en œuvre des politiques qui tiennent compte des «conséquences négatives potentielles sur la santé et l'environnement» découlant «de l'utilisation et des essais d'explosifs nucléaires, en particulier sur les femmes, les enfants, les enfants à naître et les populations autochtones». Il estime qu’il est essentiel de prendre en compte l'étude menée par le Comité scientifique des Nations unies sur les effets des rayonnements atomiques «pour apporter une assistance aux victimes et faciliter le nettoyage de l'environnement».

Réduire la dette des pays en difficulté

Toujours dans le cadre de la 79ème Assemblée générale de l'ONU, le représentant du Vatican s'est également adressé à la communauté internationale pour demander, au nom du Saint-Siège, une «action décisive sur la réduction de la dette» des pays se trouvant dans des situations particulières et des pays les moins développés. Les États en développement sans littoral, ou petits États insulaires, luttent pour atteindre «un développement durable et assurer un avenir prospère à leurs populations» a fait remarquer Mgr Caccia. La réduction de leur dette servira à «protéger la dignité humaine de tous, à promouvoir la croissance et à renforcer la résilience, ainsi qu'à garantir qu'aucun pays ne soit freiné par le fardeau de la dette». Cette action pourra aussi permettre d’«investir dans l'éradication de la pauvreté et dans d'autres piliers fondamentaux du développement humain», conclut de Mgr Caccia lors de son intervention concernant les groupes des pays en situations particulières.

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22 octobre 2024, 14:01