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Chaque jour, des milliers d'hommes et de femmes décident de quitter leur pays pour trouver un avenir meilleur, pour eux et leurs familles, sous d'autres latitudes. Beaucoup émigrent sous la pression d'une situation sociale et économique intolérable, tandis que d'autres fuient des conflits violents qui mettent leur vie en danger. Nombre d'entre eux meurent au cours du voyage vers une nouvelle terre et ceux qui parviennent à atteindre leur destination se heurtent à d'énormes obstacles pour se construire une nouvelle vie. Derrière chaque personne se cachent des expériences de douleur, de déracinement, d'injustice, mais aussi le rêve et l’espérance.
Nous racontons leurs histoires à travers “Voices of Migrants” (Voix de migrants), un projet du Global Solidarity Forum et du Dicastère du Saint-Siège pour la communication, qui montre à la fois le drame de la migration et le dépassement de ceux qui parviennent à se frayer un chemin au milieu de l'adversité.
À travers des témoignages écrits, audiovisuels et photographiques, nous présentons l’infatigable travail des organisations de l'Église catholique, souvent en partenariat avec des organisations de la société civile, pour s'assurer que tous les migrants dans le monde soient de plus en plus accueillis, protégés, promus et intégrés dans une nouvelle société.
«Nous vivons dans une partie du monde où nous faisons beaucoup de choses mais où nous n'avons pas le temps d'être proches des gens, c'est cela la mission. Il y a trop de victimes de la traite, nous ne pouvons plus nous taire». C’est le témoignage d'Alex Zappalà, directeur du Centre missionnaire "Concordia-Pordenone", qui a animé un groupe de jeunes à Oujda. Pour le Père Mandondo, missionnaire de la Consolata: «nous pansons les plaies de ceux qui passent la frontière et nous sauvons les prisonnie
Des organisations d'inspiration catholique mettent en œuvre un certain nombre de programmes sociaux à Ceuta et Algésiras, afin d'aider les personnes arrivant d'Afrique à entrer en Europe. L'un des plus grands défis est la lutte contre la traite des êtres humains, qui expose les femmes à la prostitution forcée.
L'augmentation exponentielle de l'arrivée de femmes étrangères dans ce pays d'Amérique du Sud représente un défi pour l'État et la société civile. Diverses organisations ecclésiastiques offrent de multiples possibilités de formation, d'emploi et de soutien à l’entreprenariat.
L'important travail en réseau des institutions catholiques avec les organisations de la société civile et les autorités brésiliennes met en relief leur contribution et leur position, très appréciées face aux défis que pose l'arrivée de migrants.
La souffrance, les problèmes personnels et l'éloignement de leurs familles n'ont pas réussi à briser les rêves de Fatoumata, Martial et Saleha. Ces trois jeunes d'origine étrangère ont lutté avec ténacité pour se construire un avenir en Espagne, où, avec l'aide d'organisations de l'Église catholique, ils réalisent ces rêves.
Mohamed, âgé de 9 ans seulement, a fui son foyer au Maroc pour chercher un avenir en Europe. Après être passé par plusieurs centres de protection pour mineurs, une communauté de religieux l'a accueilli, l’a stabilisé et l'a accompagné dans un processus humain qui lui permet aujourd'hui de suivre un master universitaire et de travailler pour aider d’autres migrants au sein de la Fundación Centro Tierra de Todos.
Alors qu'une nouvelle réglementation simplifie la délivrance de permis de séjour pour les personnes qui s’engagent dans un processus de formation professionnelle, un immense centre d'accueil temporaire pour les étrangers sans papiers est en cours de construction à Algésiras, ville du sud de Espagne. Les organisations civiles et religieuses avertissent sur les dangers de cette infrastructure, qui ressemble à une prison pour des personnes qui n'ont pas commis de délits.
Des religieuses et des prêtres de la famille scalabrinienne, ainsi que des psychologues et des psychiatres, soutiennent des initiatives visant à aider les personnes qui vivent le difficile processus d'adaptation à un nouveau pays. Plus que sur les pathologies, le traitement se concentre sur la douleur et le désespoir face à l'incertitude du lendemain et à leur capacité d'indépendance.
Il s'agit de la première phase du projet pilote lancé à Addis-Abeba par le Global Solidarity Fund, en coopération avec cinq congrégations religieuses. Des personnes déplacées venant des campagnes et du Tigré en guerre, des rapatriés des pays arabes du Golfe, des réfugiés, des marginaux et des enfants des rues de la capitale sont accueillis par les Missionnaires de la Charité, le Service Jésuite des Réfugiés et les Salésiens de Don Bosco, pour ensuite recevoir une formation et trouver du travail.
Fuyant le Nigeria et la Côte d'Ivoire, deux hommes ont risqué leur vie pour quitter leur pays. Cachés sur des bateaux dont ils ignoraient la destination, ils sont arrivés jusqu'à São Paulo, où la Missão Paz des religieux Scalabrini les aide aujourd'hui à construire un nouvel avenir.
Un réseau de congrégations religieuses en Éthiopie, soutenu par le Global solidarity fund, a signé un accord avec deux banques locales pour fournir des microcrédits aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, aux migrants de retour et aux réfugiés, afin de les aider à créer leur propre entreprise, dans le cadre d'un projet de trois ans parrainé par le ministère éthiopien du travail et des compétences et la Fondation MasterCard.
À Addis-Abeba, capitale du pays africain qui accueille plus d'un million de réfugiés du continent, le projet pilote du Fonds mondial de solidarité a changé en 30 mois la vie de plus de 1 500 migrants «de retour», réfugiés et personnes déplacées à l'intérieur du pays. Formés par cinq congrégations religieuses, sous la coordination de l'archevêché, dans le domaine de couture, coiffure, de l'aide domestique ou à la coupe du cuir, plus de 70 % d'entre eux ont déjà trouvé du travail.
Dans une interview accordée à Vatican News, le cardinal Berhaneyesus Souraphiel, archevêque métropolitain d'Addis-Abeba, demande «justice, réparation et pardon» pour les personnes ayant tout perdu pendant la guerre, stoppée par l'accord de paix de novembre 2022 entre le gouvernement et le Front de libération du peuple du Tigré. Il observe avec confiance la croissance du projet du Global Solidarity Fund, visant à former et à relancer entre autres les migrants, les réfugiés et les déplacés.
Dans le plus grand pays de la Corne de l'Afrique, la petite communauté catholique célèbre la Résurrection du Christ le 16 avril, suivant l'Église copte orthodoxe éthiopienne majoritaire. Les voix du père Berga, de la Commission socio-pastorale de l'archidiocèse d'Addis-Abeba, et de sœur Nieves, missionnaire salésienne espagnole, sur l'espoir d'une paix véritable dans le Tigré et sur la «résurrection» des réfugiés et des plus vulnérables.
Le Global Solidarity Fund inspiré par le Pape encourage la mise en réseau des congrégations religieuses avec le secteur privé, pour offrir des possibilités de formation et d'emploi aux plus vulnérables et combattre les abus à l'encontre des migrants, en s'attaquant notamment au fléau de la traite des êtres humains. Reportage auprès de Vénézuéliennes à Bogotà, la capitale colombienne.
Un projet du Global Solidarity Fund, le Fonds mondial de solidarité, vise à combler le fossé de l'emploi qui empêche les personnes traversant la frontière depuis le Venezuela de trouver du travail sur le sol colombien. Le défi consiste à relier de façon efficace et systématique les centres de formations gérés par les congrégations religieuses aux entreprises offrant des emplois stables.
Plusieurs congrégations religieuses, comme les Scalabriniens, les Sœurs de la Divine Volonté, les Religieuses adoratrices, et les Soeurs Scalabriniennes font partie du "Hub pour l'innovation sociale" promu par le Global Solidarity Fund, plateforme philanthropique inspirée des enseignements du Pape François. L'initiative permet d'apporter une réponse intégrale aux migrants, afin de leur offrir une formation professionnelle et des contacts pour trouver un emploi ou créer leur propre entreprise.
Un projet du dicastère pour la Communication et du GSF
Coordinateurs du projet
Felipe Herrera-Espaliat, dicastère pour la Communication - Alessandra Tarquini, GSF
Textes et vidéos de Felipe Herrera-Espaliat (reportages au Brésil, Colombie, Espagne) ; Alessandro Di Bussolo (reportage en Éthiopie)
Photos de Giovanni Culmone (Brésil, Éthiopie, Espagne) et Margherita Mirabella (Colombie)
Merci à toutes les congrégations, associations et personnes que nous avons rencontrées et qui ont rendu ce projet possible.