Les évêques du Burkina-Niger se penchent sur la vie des grands séminaires

Vatican News

Après une cérémonie d’ouverture débutée par une paraliturgie d’intronisation de la Parole de Dieu, les travaux ont été introduits par l’archevêque de Koupèla, Mgr Gabriel Sayaogo, qui a prononcé le mot de bienvenue. Le nonce apostolique au Burkina Faso et au Niger, Mgr Michael Francis Crotty a ensuite adressé aux évêques un message centré sur la déclaration Fiducia Supplicans, du Dicastère pour la Doctrine de la Foi. Prenant enfin la parole, l’évêque de Dori et président de la Conférence épiscopale, Mgr Laurent Birfuôre Dabiré, a rappelé l’objectif principal de l’assemblée qui consistait à se rendre compte des avancées et des contraintes des séminaires, et d’encourager les formateurs.

Travailler de concert pour déterminer le coût de formation dans les grands séminaires

Entrant dans le vif de la rencontre, chaque recteur des quatre grands séminaires du Burkina-Niger ont présenté le rapport moral, académique et financier de l’année académique 2022-2023 et donné un aperçu de celle en cours. Des questions d’éclaircissement ont donné lieu à des précisions sur la vie des grands séminaires Saint-Irénée de Toésê, Saint-Pierre Saint-Paul de Kossoghin, Saint Jean-Baptiste de Wayalgê, Saint Pierre-Claver de Koumi. Après avoir soumis leurs inquiétudes et écouté les évêques, les recteurs sont repartis satisfaits du traitement réservé à leurs préoccupations, et «déterminés à relever le défi de la qualité de la formation en dépit de la forte croissance actuelle des effectifs dans les séminaires». 

Pour sa part, l’abbé Dieudonné Metba Ouedraogo, économe général de la Conférence épiscopale, a procédé à une analyse des budgets des séminaires et fait des recommandations en vue d’une gestion budgétaire «toujours mieux maîtrisée». Dans le même ordre d’idées, «les évêques ont demandé à l’économe général de la Conférence de travailler, de concert avec les économes des séminaires et les recteurs, de manière à déterminer aussi le coût réel total de la formation de chaque séminariste, par an».

Les séminaires connaissent un afflux important des candidats au sacerdoce

Les évêques du Burkina-Niger ont, par ailleurs, approfondi certaines questions soulevées par les différents rapports, et cerné les avancées et les difficultés de ces maisons de formation. Ils ont aussi fait des nominations des professeurs «pour ces institutions de formation sacerdotale qui, ces dernières années, connaissent un flux important de candidats au sacerdoce ministériel». L’espace a aussi été accordé au président de l’Unité universitaire de Bobo-Dioulasso (UUB), le père Gaston Ogui Cossi qui a présenté aux évêques un rapport sur cette institution académique articulé en quatre points: la gouvernance administrative, la vie académique et les activités de recherches, la vie financière et matérielle et l’aumônerie. Il était accompagné du secrétaire général et du directeur administratif et financier. Au cours de cette session plénière, les prélats se sont rendus au grand séminaire Saint-Irénée de Toésê où ils se sont entretenus avec les séminaristes.

A la fin de leurs travaux, profitant de la clôture de l’année du laïcat à Koupela, le bureau du Conseil national du Laïcat, a présenté aux évêques les traditionnels vœux de nouvel an. L’assemblée s’est achevée avec la messe de clôture de l’année du laïcat, le dimanche 21 janvier à Daltenga.

La visites des autorités civiles et de l’Église des Assemblées de Dieu

Au moment où les évêques entamaient les travaux, ils ont reçu la visite des autorités provinciales du Kouritenga, conduite par le Haut-Commissaire de Koupela, Aissata Angélina Traoré, venues les saluer au nom du Gouverneur du Centre-Est. Après l’échange des civilités et des vœux, les visiteurs ont offert aux prélats un présent, et reçu d’eux des bénédictions pour eux-mêmes et pour leurs services respectifs. Le pasteur central des Églises des Assemblées de Dieu, le Révérend Malgoubri Boureima, accompagné de son adjoint, le pasteur Issouf Belem, a aussi rendu aux évêques une visite de courtoisie, les mains chargées de présents. En ce jour où débutait la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, c’est par la récitation de la prière composée à cet effet que s'est terminée la visite.