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Des participants à la session d’évaluation et de formation des Laïcs de Côte d'Ivoire (9-11 février 2024) Des participants à la session d’évaluation et de formation des Laïcs de Côte d'Ivoire (9-11 février 2024) 

Côte d’Ivoire: prêtres et laïcs appelés à collaborer pour un laïcat plus fort

Une cinquantaine de prêtres et responsables nationaux des mouvements ecclésiaux de Côte d’Ivoire ont été invités à marcher ensemble pour bâtir un laïcat fort dans l’Église. C’était au cours d’une session d’évaluation et de formation qui les a réunis du 09 au 11 février 2024 dans le diocèse de Yamoussoukro, à l’initiative du Secrétariat exécutif national des œuvres catholiques (SENOC).

Vatican News, avec Marcel Ariston Blé

Les Secrétaires exécutifs diocésains des œuvres catholiques, les aumôniers nationaux et responsables nationaux des mouvements ecclésiaux, au nombre d’une cinquantaine, ont été instruits sur leurs droits et devoirs dans la mission au sein de l’Église. Ces derniers étaient réunis du 09 au 11 février 2024, au Centre sainte Famille de Nazareth de Yamoussoukro, à la faveur d’une session d’évaluation et de formation organisée par le Secrétariat exécutif national des œuvres catholiques (SENOC).

Clercs et laïcs appelés à marcher ensemble

Au cœur de cette session, les participants ont été outillés sur «la participation des laïcs selon le droit à la mission ecclésiale pour une église synodale», thème développé par le père Alexandre Kouassi, professeur de Droit canonique au Grand séminaire Saint-Cœur de Marie d’Anyama. Dans sa communication, le prêtre canoniste a appelé les laïcs «à collaborer avec les clercs et les clercs aussi à accepter et faire macher les laïcs avec eux» car l’Église synodale, a-t-il fait noté, est l’Église où nous marchons ensemble pour une mission bien précise, «celle de l’épanouissement de toute l’Église et celui des uns et des autres, surtout pour le salut des âmes de chacun».


Les laïcs ont leur place dans l’Église

Poursuivant, son enseignement, le Secrétaire exécutif permanent de la commission épiscopale pour les affaires juridiques et des tribunaux, a demandé aux clercs, d’éviter de laisser les laïcs seulement recevoir de l’Église car, ils ont beaucoup apporté à l’Église. «Ils ont leur place, donc il faut leur faire comprendre leur mission dans l’Église et leur faire savoir que ce n’est pas une faveur qu’on leur fait», leur a-t-il signifié. En le disant ainsi, le père Kouassi a aussi exhorté les laïcs à prendre également conscience de leur importance dans l’Église. À ce sujet, Brou Aka Marc, président du Conseil diocésain du laïcat de l’archidiocèse d’Abidjan, prenant part à cette session, a reconnu que la plupart d’entre eux, ignorent leur place exacte dans l’Église. «Ce qu’on constate, c’est que les laïcs sont en train négocier pour prendre leur place, non, ils ont leur place mais ils doivent la connaître avant de la prendre et cela passe par la formation», a-t-il souligné.

Rester dans l’obéissance pour bâtir un laïcat fort  

Cette session bilan à mi-parcours des activités des mouvements ecclésiaux a été l’occasion pour le père François Komenan Kanga, secrétaire exécutif national des œuvres catholiques, d’apprécier le travail abattu par tous les acteurs.


Dans son mot au terme de cette rencontre, le père Komenan a encouragé les prêtres à continuer de nourrir spirituellement les membres des mouvements ecclésiaux et surtout à les former pour qu’ils soient plus engagés, dynamiques, actifs dans l’Église et la société ivoirienne car «nous savons qu’au niveau de l’Église, il y a beaucoup de baptisés, mais peu d’engagés et dans ce peu d’engagés, il y a les membres des mouvements, groupes de prières et associations».

S’adressant enfin aux laïcs, il les a exhortés à se faire former, notamment par leurs aumôniers, directeurs spirituels, etc.; en somme par les clercs, et surtout à «rester dans l’obéissance, collaborer et bien collaborer avec leurs différents aumôniers et faire pieds et mains pour travailler dans l’unité, la vérité et la franchise avec leurs aumôniers pour bâtir un laïcat fort dans notre pays et surtout dans notre Église».

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17 février 2024, 13:11