Congrès Mission 2024 en France: des rassemblements «ultra-locaux»
Vianney Gilliot – Cité du Vatican
Après neuf éditions du Congrès Mission organisées par les grandes villes de France, la dixième édition s’adapte à la réalité des paroisses pour aller jusqu’à elles. En effet, la dimension locale du Congrès Mission rend les activités proposées en lien direct et concret avec ce que vivent les paroisses dans leur quotidien.
«Se revivifier et porter l’annonce du christ de manière explicite»
La mission vers ceux qui n’ont pas connaissance de l’Évangile mais aussi la mission au sein même de la paroisse. Voilà à quoi sont appelés les chrétiens de France lors de ce week-end de Congrès Mission. Pour Claire Beauchemin, qui organise le Congrès Mission de Montoire-sur-le-Loir, «ça permet de renouveler la pratique qui peut-être chez certains est un petit peu endormie, un petit peu ronronnante». En effet, pour elle, le fruit d’un tel événement est que les chrétiens retrouvent leur rôle dans la mission d’annonce de l’Évangile. «Le premier bénéfice de ce Congrès Mission, c’est que la paroisse est vraiment reliée et mise en marche de manière considérable dans la préparation», commente-t-elle pleine d’enthousiasme.
À Aurillac dans le Cantal, le père Paul de Tinguy se réjouit également de cet événement qui se tient au sein de sa paroisse. «Faire profiter à mes paroissiens d’un dynamisme dans la foi qui est génial», telle est sa joie en tant que prêtre de voir cet événement se tenir dans sa ville de 25 000 habitants. Le programme de ce week-end se retrouve dans les cinq piliers essentiels de la vie chrétienne que sont la fraternité, la prière, la formation, le service et la mission. Chacune des activités du week-end se décline autour de ces cinq axes, que ce soit par des banquets fraternels, par des conférence et tables rondes, mais aussi à travers des temps de mission et de prière qui jalonnent les deux jours de rassemblement.
La vraie joie d’être au cœur d’une telle organisation pour Claire Beauchemin est bien dans la dynamique missionnaire que porte ce Congrès national décliné dans plus de 140 villes. Pour elle, le but est de donner «un message d'espérance et de faire vivre la fraternité de manière très forte pendant deux jours afin de pouvoir se renforcer, se revivifier et porter l'annonce du Christ autour de nous de manière explicite».
Un «message d’espérance» porté par des laïcs
«C’est un vrai message d’espérance, c’est sûr», répond Claire Beauchemin lorsqu’on lui demande ce que représente ce Congrès Mission à ses yeux. Dans chaque paroisse, les laïcs ont une part importante dans la préparation, et peuvent compter sur l’aide des autres paroissiens et des prêtres. Claire Beauchemin a pu notamment compter sur les conseils et l’aide d’un couple d’Orléans, ainsi que sur la confiance de leur curé. Le Congrès Mission décentralisé au sein des paroisses permet d’affiner les thèmes abordés, en fonction notamment des initiatives des paroissiens. «On a une paroisse qui est pleine de ressources et on a des paroissiens qui nous ont suggéré eux-mêmes des ateliers», poursuit la responsable du Congrès Mission de Montoire-sur-le-Loir.
Du côté d’Aurillac, le programme correspond également à la réalité de la paroisse. «On a un programme spécial jeunes, spécial enfants, et même un programme pour les personnes qui ont un problème de santé», commente le Père Paul de Tinguy en ajoutant que le projet est porté non seulement par lui, mais surtout par des laïcs.
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