François déplore l'assassinat d'un défenseur de l'environnement au Honduras
Vatican News
Juan Antonio López, écologiste hondurien, conseiller municipal, leader de communautés ecclésiales de base et membre du réseau ecclésial mésoaméricain, a été assassiné le 14 septembre dernier. Ce meurtre a été aussitôt condamné par les autorités ecclésiastiques et la communauté internationale, qui ont exprimé leur tristesse et demandé que justice soit faite pour cet acte de violence.
Dimanche 22 septembre, lors de la prière de l'Angélus, François a fait part de sa tristesse après cet assassinat et s’est dit proche de «ceux qui voient leurs droits élémentaires bafoués» et de ceux qui travaillent «pour le bien commun en réponse au cri des pauvres et de la terre».
Juan Antonio López, qui était devenu la cible de diverses menaces en raison de sa lutte contre les projets miniers au Honduras, avait consacré sa vie à la défense des ressources de son pays, du fleuve Guapinol et du parc national Carlos Escaleras Mejía. L'écologiste était également membre du Conseil apostolique national de la Compagnie de Jésus au Honduras.
«Nous condamnons cet acte ignoble»
Malgré les mesures de précautions prises par la Commission interaméricaine des droits de l'Homme (CIDH) depuis 2023, Juan Antonio López a été abattu dans sa voiture alors qu'il quittait la messe dimanche dernier. En réponse à cet acte de violence, la Conférence épiscopale du Honduras a exprimé dans un communiqué qu’«en tant que pasteurs de l'Église en pèlerinage au Honduras», elle «condamne fermement ce meurtre ignoble» et «demande aux autorités non seulement de parler de justice, mais aussi de travailler avec diligence et sincérité dans le devoir de la garantir à tous les citoyens».
Des prières pour l’écologiste assassiné
De même, la CEH a demandé aux prêtres d'offrir des messes de suffrage pour l'âme de Juan Antonio López, tout en invitant les fidèles à prier pour celui «qui a été un véritable disciple et missionnaire». De son côté, le Conseil épiscopal latino-américain s’est également indigné, décrivant cette triste situation comme «le reflet d'une petite partie de la société, intolérante, injuste et qui veut imposer sa volonté par la force». Dans ce sens, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme a exigé une enquête rapide et impartiale, afin de punir les responsables de ce meurtre.
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