Unité Nutritionnelle Thérapeutique de l’Hôpital Notre Dame des Apôtres de l’Archidiocèse de N’Djamena (Tchad) qui reçoit chaque mois 300 enfants malnutris. La situation s'est exacerbée avec les inondations de ces derniers mois. Unité Nutritionnelle Thérapeutique de l’Hôpital Notre Dame des Apôtres de l’Archidiocèse de N’Djamena (Tchad) qui reçoit chaque mois 300 enfants malnutris. La situation s'est exacerbée avec les inondations de ces derniers mois. 

Tchad: suite aux inondations, les enfants de moins de cinq ans exposés à la malnutrition

Suite aux inondations sévères qui frappent leur pays ces derniers mois, les populations tchadiennes sont exposées à bien de risques. Les enfants sont exposés à la malnutrition. L’Unité nutritionnelle thérapeutique de l’Hôpital Notre Dame des Apôtres dans l’archidiocèse de N’Djamena enregistre au quotidien 7 à 10 enfants. Une solution urgente s’impose pour éviter que ce nombre augmente, a déclaré samedi 28 septembre docteur Ndoubabe Bonheur, médecin référent de l’institution.

Edouard Takadji – N’Djamena

L’Unité nutritionnelle thérapeutique de l’Hôpital Notre Dame des Apôtres dans l’archidiocèse de N’Djamena reçoit chaque mois 300 enfants malnutris. Deux équipes, une médicale et une autre composée des nutritionnistes travaillent conjointement dans la prise en charge de ces nombreux enfants qui sont admis de cette unité. Pour le médecin référent, docteur Ndoubabe Bonheur, les causes de cette malnutrition sont notamment l’insécurité alimentaire au niveau familial, les soins de santé inadaptés ou la pauvreté. Les catastrophes naturelles et «le poids de la société comme des tabous alimentaires» à certains endroits sont aussi à prendre en compte.


Les «enfants de 0 à 59 mois» sont les plus exposés

Le docteur Ndoubabe lance un appel au Gouvernement tchadien et aux organisations humanitaires afin d’intervenir pour éviter le pire, car la situation est actuellement très inquiétante. Pour le médecin, la malnutrition devient un véritable un fléau qu’il faut combattre de «toutes nos forces». La tranche d’âge la plus exposée est celle des «enfants de 0 à 59 mois»«Il faut que le Gouvernement, les organisations non-gouvernementales mettent la main à la pâte pour combattre la malnutrition sinon, nous aurons du boulot à faire», a-t-il déclaré.

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30 septembre 2024, 11:20