La Porte Sainte ouverte à Sainte-Marie-Majeure
Vatican News
Aux côtés de l’icône de la Salus populi romani, représentant la Vierge Marie protectrice du peuple romain, est désormais ouverte une Porte Sainte. Conformément à la bulle d’indiction du Jubilé, le rite d’ouverture de la Porte Sainte et la messe ont été présidés, en ce 1er janvier 2025, 58e Journée mondiale de la paix, par le cardinal archiprêtre coadjuteur, Rolandas Makrickas.
Le cardinal lituanien a proposé une homélie construite sur cinq piliers: la voix de la Mère de Dieu qui nous appelle, le temps, l’icône Salus populi romani, la mangeoire sacrée et la grâce du Jubilé.
La "Sperduta"
Les premiers pas des pèlerins de l’année jubilaire étaient accompagnés ce mercredi soir par le son de l’ancienne cloche de Sainte-Marie-Majeure, connue sous le nom de «la Sperduta», «la cloche perdue». Un son de cloche qui marque non seulement les heures et les temps de prière, a déclaré Mgr Makrickas au début de son homélie, mais aussi «transforme en son l'image traditionnelle attribuée à Marie, celle d'une guide et d'une signalisation, la Stella Maris, qui éclaire le chemin dans l'obscurité de la nuit.» Par ailleurs, a-t-il ajouté, les paroles de l’apôtre Paul «lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme» (Ga 4,4), éclairent et guident la réflexion de chacun.
Le temps, une grande créature de Dieu
Le cardinal Makrickas, en miroir du Pape François lors de la messe de la Solennité de Marie, Mère de Dieu, plus tôt dans la journée, a lui aussi analysé ces paroles de l’apôtre Paul: «L’expression ‘’plénitude du temps’’ est frappante.(…) Le temps acquiert sa plénitude lorsqu'il s'unit à l'éternité, c'est-à-dire au temps infini de Dieu.»
Ainsi, si aujourd’hui la technologie veut influer sur le temps, pour l’augmenter ou le perfectionner, «on ne peut jamais se sentir désorienté, perdu ou fatigué du temps passé avec Dieu.»
Mgr Antonios Aziz Mina, copte-catholique d'Egypte et Mgr Irynej Bilyk, greco-catholique ukrainien, ont concélébré la messe qui a suivi l'ouverture de la Porte Sainte.
L’icône Salus populi romani
Aux pieds de l’icône très chère au Pape François et au peuple romain, l’archiprêtre de Sainte-Marie-Majeure, est revenu sur les mains de Marie, «elles caressent notre vie», et tout pèlerin qui franchira la Porte Sainte de cette basilique papale, qui priera devant la Salus populi romani et devant la mangeoire sacrée de Jésus, repartira avec la sensation «que la Mère céleste et avec lui».
La mangeoire sacrée, témoin silencieux de la naissance de Jésus
Depuis 1606, une relique dans la mangeoire sacrée est exposée dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure, également appelée Bethléem de l’Occident.
Ainsi, cet antique sanctuaire marial situé dans le centre de Rome est au cœur d’un carrefour de routes en forme d’étoiles qui évoquent celle de Bethléem.
La grâce du Jubilé
Enfin, concluant son homélie, le cardinal Makrickas a demandé la grâce pour «que cette Année jubilaire nous touche et nous pousse à marcher vers le Seigneur avec une sollicitude authentique et sincère pour nos proches, pour les pauvres, pour les malades, pour ceux qui ont perdu le chemin de la vérité, de la joie et de la paix.»
Tous les pèlerins, «sans distinction, sont appelés à cette même espérance».
La prochaine et dernière Porte Sainte qui sera ouverte sera celle de la basilique Saint-Paul-Hors-Les-Murs, dimanche 5 janvier.
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