Parole du jour

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Date04/01/2024

Lecture du jour

Lecture de la première lettre de saint Jean
(1 Jn 3, 7-10)

Petits enfants, que nul ne vous égare :
celui qui pratique la justice
est juste comme lui, Jésus, est juste ;
celui qui commet le péché est du diable,
car, depuis le commencement, le diable est pécheur.
C’est pour détruire les œuvres du diable
que le Fils de Dieu s’est manifesté.
Quiconque est né de Dieu
ne commet pas de péché,
car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui :
il ne peut donc pas pécher,
puisqu’il est né de Dieu.
Voici comment se manifestent les enfants de Dieu
et les enfants du diable :
quiconque ne pratique pas la justice
n’est pas de Dieu,
et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.

Évangile du jour

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
(Jn 1, 35-42)

En ce temps-là,
Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
« Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait,
et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient,
et leur dit :
« Que cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent :
« Rabbi – ce qui veut dire : Maître –,
où demeures-tu ? »
Il leur dit :
« Venez, et vous verrez. »
Ils allèrent donc,
ils virent où il demeurait,
et ils restèrent auprès de lui ce jour-là.
C’était vers la dixième heure, (environ quatre heures de l’après-midi).

André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples
qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit :
« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus.
Jésus posa son regard sur lui et dit :
« Tu es Simon, fils de Jean ;
tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

Paroles du saint père

L’Évangile [...] présente la rencontre de Jésus avec ses premiers disciples. La scène se déroule au bord du fleuve du Jourdain, au lendemain du baptême de Jésus. C’est Jean-Baptiste lui-même qui indique le Messie à deux d’entre eux, par ces paroles : « Voici l’Agneau de Dieu !» (v. 36). Et tous deux, faisant confiance au témoignage de Jean-Baptiste, suivent Jésus. Il s’en aperçoit et leur demande : « Que cherchez-vous ?», et ces derniers lui demandent : « Maître, où demeures-tu ?» (v. 38). Jésus ne répond pas : « J’habite à Capharnaüm ou à Nazareth », mais il dit : « Venez, et vous verrez» (v. 39). Pas de carte de visite, mais une invitation à une rencontre. Tous les deux le suivent et restent avec Lui cet après-midi-là. Il n’est pas difficile de les imaginer assis en train de Lui poser des questions et surtout de l’écouter, en sentant que leur cœur se réchauffe toujours plus au fur et à mesure que parle le Maître. Ils ressentent la beauté de paroles qui répondent à leur plus grande espérance. Et ils découvrent soudainement que, tandis que le soir descend, en eux, dans leur cœur, jaillit la lumière que seul Dieu peut donner. Quelque chose attire l’attention : l’un d’eux, soixante ans plus tard, ou peut-être davantage, écrit dans l’Évangile : « C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi) » (Jn 1, 39), il écrivit l’heure. Cela nous fait réfléchir : toute rencontre authentique avec Jésus reste vivante dans la mémoire, on ne l’oublie pas. Tu peux oublier de nombreuses rencontres, mais la vraie rencontre avec Jésus reste toujours présente. [...] Ensuite, lorsqu’ils sortent de cette rencontre et retournent auprès de leurs frères, cette joie, cette lumière déborde de leurs cœurs comme un fleuve en crue. L’un des deux, André, dit à son frère Simon – que Jésus appellera Pierre quand il le rencontrera – : « Nous avons trouvé le Messie » (v. 41). Ils sont sortis certains que Jésus était le Messie, certains. (Angélus, 17 janvier 2021)