Parole du jour

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Date24/10/2024
jeudi, 29ème Semaine du Temps Ordinaire

Lecture du jour

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens
(Ep 3, 14-21)

Frères,
je tombe à genoux devant le Père,
de qui toute paternité au ciel et sur la terre tient son nom.
Lui qui est si riche en gloire,
qu’il vous donne la puissance de son Esprit,
pour que se fortifie en vous l’homme intérieur.

Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ;
restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour.
Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles
quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur…
Vous connaîtrez ce qui dépasse toute connaissance :
l’amour du Christ.
Alors vous serez comblés
jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu.

À Celui qui peut réaliser,
par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous,
infiniment plus que nous ne pouvons demander
ou même concevoir,
gloire à lui dans l’Église et dans le Christ Jésus
pour toutes les générations dans les siècles des siècles.
Amen.

Évangile du jour

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(Lc 12, 49-53)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Je suis venu apporter un feu sur la terre,
et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême,
et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu
mettre la paix sur la terre ?
Non, je vous le dis,
mais bien plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées :
trois contre deux et deux contre trois ;
ils se diviseront :
le père contre le fils
et le fils contre le père,
la mère contre la fille
et la fille contre la mère,
la belle-mère contre la belle-fille
et la belle-fille contre la belle-mère. »

Paroles du saint père

L’Évangile (Lc 12, 49-53)  fait partie des enseignements que Jésus a adressés aux disciples le long de sa montée vers Jérusalem, où l’attend la mort sur la croix. (…) Le feu dont parle Jésus est le feu de l’Esprit Saint, présence vivante et opérante en nous depuis le jour de notre baptême. Celui-ci — le feu — est une force créatrice qui purifie et renouvelle, brûle toute misère humaine, tout égoïsme, tout péché, nous transforme de l’intérieur, nous régénère et nous rend capables d’aimer. Jésus désire que l’Esprit Saint se propage comme un feu dans nos cœurs, car ce n’est qu’en partant du cœur que l’incendie de l’amour divin pourra se propager et faire avancer le Royaume de Dieu. Il ne part pas de la tête, il part du cœur. C’est pourquoi Jésus veut que le feu entre dans nos cœurs. Si nous nous ouvrons complètement à l’action de ce feu qu’est l’Esprit Saint, Il nous donnera l’audace et la ferveur pour annoncer à tous Jésus et son message réconfortant de miséricorde et de salut, en navigant au large, sans peur.

Dans l’accomplissement de sa mission dans le monde, l’Église — c’est-à-dire nous tous qui sommes l’Église — a besoin de l’aide de l’Esprit Saint pour ne pas se laisser freiner par la peur et par le calcul, pour ne pas s’habituer à marcher dans des limites sûres. Ces deux attitudes conduisent l’Eglise à être une Eglise fonctionnelle, qui ne « prend jamais de risque ». En revanche, le courage apostolique que l’Esprit Saint allume en nous comme un feu nous aide à surmonter les murs et les barrières, nous rend créatifs et nous pousse à nous mettre en mouvement pour marcher, pour emprunter également des routes inexplorées ou peu commodes, en offrant l’espérance à ceux que nous rencontrons.  (Angélus, 14 août 2016)