Reconstruire le patrimoine des chrétiens d’Irak
Marine Henriot - Cité du Vatican
Deux mois après la fin de l’occupation de l’organisation de l’État islamique (EI) en Irak, près de la moitié des Irakiens qui avaient fui la guerre sont maintenant de retour chez eux. Cependant, près de 2,5 millions de civils sont toujours déplacés.
Le chantier titanesque de la reconstruction coûtera 100 milliards de dollars, selon le Premier ministre irakien Haider al-Abadi. Lundi, jour d’ouverture de la conférence, c’est le ministre des affaires étrangères français Jean-Yves le Drian qui s’est rendu au Koweït pour apporter son soutien à l’Irak.
Une reconstruction matérielle et immatérielle
Les chrétiens d’Irak figurent parmi les premières victimes de la guerre de l’EI. Ils seraient aujourd’hui entre 300 000 et 400 000 dans le pays. L’association Fraternité en Irak vient en aide aux minorités religieuses dans le nord du pays, et aux chrétiens de la plaine de Ninive en particulier, dont le patrimoine est en grande partie détruit.
Alors que certains de ces chrétiens reviennent au pays, il est maintenant temps de s’atteler à la reconstruction des habitations et celle du patrimoine religieux, nous explique Faraj Benoit Camurat, directeur général de Fraternité en Irak.
Par ailleurs, le Pape François a concélébré la messe du 13 février avec le patriarche de l'Eglise grecque-melkite, Joseph Absi, en l’honneur des chrétiens d’Orient. «Nous offrons cette messe pour les chrétiens» du Moyen-Orient, «peuple crucifié comme Jésus», a affirmé le pontife.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici