Premier bilan un an après l'élection d'Emmanuel Macron
Entretien réalisé par Joris Bolomey - Cité du Vatican
C’était il y a tout juste un an, le 7 mai 2017, Emmanuel Macron emportait l’élection présidentielle face au Front national de Marine Le Pen. À 39 ans, il est devenu le plus jeune chef de l’Etat français. Après un an au pouvoir, le président a montré sa détermination à tenir ses promesses de campagnes et a engagé des réformes à un rythme effréné. La réforme du code du travail a été lancée deux semaines après l’élection présidentielle, suivie de la loi pour la confiance dans la vie politique, promulguée le 15 septembre 2017. Le gouvernement a également multiplié les textes sur la fiscalité et l’éducation. Le projet de loi asile et immigration ou le pacte ferroviaire doivent désormais être validé par le Sénat. Des réformes menées à marche forcée, quitte à provoquer la colère des organisations syndicales et d’une partie de la société, se sentant exclus des négociations.
Une pensée présidentielle qui se veut «complexe»
Le président peine en effet à expliquer sa pensée, qu'il aime décrire comme «complexe», et à se détacher de l’image «président des riches». Trois quarts des Français perçoivent ainsi Emmanuel Macron, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Franceinfo et Le Figaro publié vendredi 4 mai. L'ISF a été transformé, seuls les biens immobiliers seront désormais soumis à l’impôt sur la fortune, rebaptisé impôt sur la fortune immobilière. Le gouvernement s’est engagé à diminuer nettement l’impôt sur les sociétés et l’«exit tax», un impôt destiné à réduire l’évasion fiscale de chefs d’entreprise, sera également supprimé dès 2019.
Face à cette étiquette de «président des riches», peut-on parler d'une véritable politique sociale initiée par Emmanuel Macron ? La réponse de Dominique Quinio, elle est présidente des Semaines sociales de France.
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