Peut-on sauver le multilatéralisme ?
Le 25 septembre 2020, dans un message vidéo adressé à l’Assemblée générale des Nations unies qui fêtaient leur 75°anniversaire, le Saint-Père avait déploré «une érosion du multilatéralisme», appelant à mettre un terme au «climat de méfiance». Un thème repris quelque jours plus tard dans sa troisième encyclique, Fratelli tutti : le devoir des Nations unies sera de donner un caractère concret au concept de «famille de Nations» en travaillant pour le bien commun, l’éradication de la pauvreté et la protection des droits humains, en assurant «un recours inlassable à la négociation, aux bons offices et à l’arbitrage», l’ONU doit promouvoir la force du droit sur le droit de la force, affirme le Pape dans ce document. ù
En 1945, l'ONU avait été créée pour que plus jamais le monde ne connaisse de conflit à l'échelle du globe. Une troisième guerre mondiale ne s'est pas produite mais la pandémie de Covid-19, due à un virus invisible, a mis à genoux la planète avec près d'un million de morts depuis fin décembre et un impact économique et social dévastateur.
Comment répondre à la crise et à des pays plus enclins aux décisions unilatérales qu'à favoriser le multilatéralisme ? L'éclairage de Régine Perron, maître de conférence à l’université de Cergy-Pontoise, et auteure de l' "Histoire du multilatéralisme: l'utopie du siècle américain de 1918 à nos jours".
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