À Paris, un sommet pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie
Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican
Des responsables politiques néo-calédoniens sont réunis à Paris depuis le 27 mai pour discuter de l'avenir politique de la Nouvelle-Calédonie, à l'approche d'un nouveau référendum sur l'indépendance de l’île à l’automne.
Signés en 1998 à l'issue d'un cycle de violences, les accords de Nouméa prévoyaient la tenue d'un référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie en 2018 au plus tard, puis de deux autres consultations dans les années suivantes.
En 2018 comme en 2020, les Calédoniens ont majoritairement répondu «non» à l'indépendance, avec 56,7 % puis 53,3 % des voix.
Le principal enjeu de cette réunion à Paris est d'évaluer les conséquences concrètes du «oui» ou du «non» au référendum via un document détaillé de 40 pages sur les impacts techniques, juridiques et financiers. Il s'agit d'une «analyse presque clinique des sujets à traiter», selon le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu.
La Nouvelle-Calédonie représente un intérêt géopolitique et géostratégique important pour la France: elle abrite la plus grande base militaire française du Pacifique, et détient en son sol de riches ressources naturelles comme le nickel ou le cobalt.
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