En Afghanistan, Première Urgence Internationale se mobilise face au séisme
Myriam Sandouno – Cité du Vatican
L’Afghanistan, fragilisé depuis bien longtemps par une crise économique et humanitaire, dans un nouveau drame humanitaire. Au moins mille personnes ont été tuées et 3000 autres blessés dans un tremblement de terre, ressenti dans plusieurs provinces de la région ainsi que dans la capitale, Kaboul. Le bilan risque de s’alourdir.
Dans la province de Paktika «les gens creusent tombe après tombe», a ainsi déclaré Mohammad Amin Huzaifa, chef du service de l'Information et de la Culture de la province de Paktika, dans un message à la presse le 23 juin. Suite à l’appel lancé par les autorités afghanes et les Nations Unies, différentes ONG se sont mobilisées pour apporter une aide d’urgence aux survivants et aux milliers de sans-abris. Elles tentent depuis trois jours d’évaluer l’ensemble des besoins sur place.
Très peu de services de base sont assurés depuis le 22 juin, constate de son côté Arthur Comon, responsable géographique Moyen-Orient de l’ONG Première Urgence Internationale. «On a évidemment des problèmes de logements, d’assainissement, d’hygiène, d’accès à l’eau, à la nourriture en quantité et en qualité suffisante», poursuit-il. Jeudi 23 juin, les sauveteurs tentaient toujours de venir en aide aux victimes blessées ou bloquées dans les décombres.
Ce séisme est le plus meurtrier qu’ait connu l’Afghanistan en plus de deux décennies. Depuis la prise du pouvoir des talibans en août 2021, l’aide internationale a largement diminué dans le pays.
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