La sécheresse pousse à repenser les modes d’irrigation
Entretien réalisé par Olivier Bonnel - Cité du Vatican
L’été n’est pas encore fini mais déjà 2022 restera une année tristement record en termes de températures et de sécheresse en particulier en Europe. Plus de 600 000 hectares sont partis en fumée depuis le mois de janvier en raison des incendies, un record depuis 2006.
Aucun pays n’a été épargné ces dernières semaines en raison de la chaleur mais aussi du très faible niveau des pluies de ces derniers mois. En France notamment, le Sud-Est a particulièrement souffert cet été. Le lac de Serre-Ponçon, situé dans le département des Hautes-Alpes, première retenue d’eau de l’hexagone s’est retrouvé en partie asséché, du jamais-vu.
Réinventer des modèles agricoles
Cette sécheresse a mis en évidence la vulnérabilité de l’approvisionnement en eau dans de nombreux pays comme en France. Comment l’agriculture peut-elle s’adapter ? Depuis plusieurs années, les chercheurs travaillent sur des modèles agricoles plus résilients, qui permettent une exploitation plus vertueuse des ressources hydriques.
Quelles sont les pistes de réflexion pour une irrigation plus adaptée aux bouleversements climatiques ? Comment gérer la problématique du stockage de l’eau à la lumière des épisodes de sécheresse ? Eléments de réponse avec Sami Bouarfa, chef du département «Acqua» à l’INRAE, l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement:
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