Semaine missionnaire: en Océanie, les enfants aussi sont missionnaires
L’Enfance Missionnaire est une œuvre parfois méconnue. Pourtant son succès est immense: présente dans plus de 130 pays, elle soutient plus de 3 000 projets à travers le monde. Fondée en 1843 par Mgr Charles de Forbin-Janson, alors évêque de Nancy, le principe de l’Œuvre de la Sainte Enfance était à l’époque très simple: proposer aux enfants de réciter un Ave Maria, et donner un peu d’argent chaque mois à des enfants qui souffraient de persécutions ou étaient privés de l’annonce de l’Évangile.
Prier et partager
Cette initiative missionnaire existe encore aujourd’hui. Marie-Jo Lasalo, paroissienne du Sacré Cœur de Paita, en Nouvelle-Calédonie, l’a découverte alors qu’elle cherchait sur Internet des informations pour partager la foi à ses petits-enfants. Depuis 2014, elle organise des rencontres pour enfants et adolescents, afin de prier selon ce que propose l’Enfance Missionnaire: «Il y a deux thèmes, c’est prier et partager», explique-t-elle. La paroissienne précise: «ils ne prient pas pour les enfants du monde, ils prient avec les enfants du monde».
Pour la paroissienne néo-calédonienne, cette œuvre permet en plus de rapprocher les parents de la foi. «Certains parents se sont éloignés de l’Église. Ils me voient parler à leurs enfants, et cela leur permet parfois de revenir dans l’Église», se réjouit Marie-Jo Lasalo.
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