Angélus: comme saint Étienne, «fixons notre regard sur Jésus»
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Au lendemain de la joyeuse solennité de la Nativité du Christ, les ornements blancs laissent place à la couleur rouge. Peu après avoir fêté la venue du Sauveur, le peuple des croyants commémore le premier chrétien tué pour sa foi. Ce qui pourrait «paraître déplacé», est toutefois «en harmonie avec la véritable signification de Noël», a souligné le Pape devant les pèlerins rassemblés place Saint-Pierre.
Ressembler au Christ dans la vie quotidienne
Saint Étienne, ce «jeune serviteur de l’Évangile», est «devenu semblable à son Maître, que ce soit dans la vie ou dans la mort». «Nous aussi, fixons notre regard sur Jésus, témoin fidèle du Père», a exhorté le Souverain Pontife. Avec lui, nous apprenons que «la gloire du Ciel […] n’est pas faite de richesses et de pouvoir, mais d’amour et de don de soi». Nous croyons aussi que «le Ciel n’est plus lointain, séparé de la terre: en Jésus, le Ciel est descendu sur la terre». Comme le jeune martyr, «avec la force de l’Esprit Saint, nous pouvons assumer tout ce qui est humain et l’orienter vers le Ciel», a expliqué François. Ainsi, notre premier témoignage est «notre style de vie», calqué sur celui de Jésus: «doux et courageux, humble et noble, non-violent».
Des communautés tournées vers Dieu
Saint Étienne, l’un des sept premiers diacres de l’Église catholique, «nous enseigne à annoncer le Christ à travers des gestes de fraternité et de charité évangélique», a poursuivi le Saint-Père. Son témoignage constitue pour aujourd’hui une «source d’inspiration pour le renouvellement de nos communautés chrétiennes». Celles-ci, a rappelé François, doivent rejoindre les périphéries existentielles, les lieux où «il y a davantage soif d’espérance et de salut». Ces communautés ne doivent pas suivre «la logique mondaine», ni mettre au centre «leur propre image», «mais uniquement la gloire de Dieu et le bien des personnes, spécialement des petits et des pauvres».
Le Saint-Père a enfin invité les fidèles à se rappeler «tous les martyrs d’hier et d’aujourd’hui», - «aujourd’hui, il y en a tant !», a-t-il ajouté - à se sentir «en communion avec eux», et à leur demander «la grâce de vivre et de mourir avec le nom de Jésus dans le cœur et sur les lèvres», comme l’a fait saint Étienne.
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