Le télégramme de condoléances du Pape pour les victimes d'Hanau
Le télégramme signé par le cardinal Secrétaire d’État, Pietro Parolin, affirme que le Saint-Père a été «profondément touché» par cet «acte terrible de violence» qui a causé «la mort de personnes innocentes». «Sa Sainteté manifeste sa propre participation au deuil des familles, les assurant de sa proximité dans leur douleur».
Le Saint-Père confie les défunts à la miséricorde de Dieu et «implore le Christ, Seigneur de la Vie, afin que les personnes en deuil trouvent consolation et confiance, et soient accompagnées de la bénédiction et de la paix de Dieu».
Mercredi soir, deux fusillades sont éclaté dans le centre de Hanau, ville située dans le centre de l’Allemagne, à quelques kilomètres de Francfort ; deux bars a chichas ont été visés par un homme armé qui a abattu neuf personnes, âgées entre 21 et 44 ans, avant de rentrer chez lui et de se suicider. Son corps et celui de sa mère ont été retrouvés là par les policiers.
Le parquet fédéral allemand, chargé de l'antiterrorisme, s'est saisi de l'enquête et dispose «d'éléments à l'appui d'une motivation xénophobe». Les policiers ont retrouvé une longue lettre-manifeste dans laquelle l’auteur de cet attentat, partisan de thèses racialistes, appelait à anéantir les populations de 24 pays, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est.
L’Allemagne est sous le choc ; la chancelière allemande Angela Merkel a dénoncé le «poison» du racisme dans le pays. «Nous nous opposons avec force et détermination à tous ceux qui tentent de diviser l'Allemagne», a-t-elle ajouté, insistant sur «les droits et la dignité de chaque personne» en Allemagne, sans distinction «d'origine ou de religion».
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