Audience du Pape au personnel du Vatican: rester mobilisés malgré la pandémie
Après qu’un médecin a introduit la rencontre au nom du personnel, le Pape a remercié les employés du Vatican pour le travail accompli «avec passion au service de la Curie romaine et de la Cité du Vatican», malgré la crise non seulement sanitaire mais aussi économique qui affecte de nombreuses familles cette année. Le Saint-Siège «est en train de faire tous les efforts pour affronter cette situation précaire de la meilleure des façons» a assuré le Pape François, en invitant les employés à rester mobilisés «au service de l’évangélisation et de la promotion humaine».
Il a appelé à faire de bonne volonté et de patience pour harmoniser les «exigences légitimes» des employés et celles du Saint-Siège, insistant néanmoins sur le fait qu’aucun licenciement n’est prévu. «Personne n’est mis dehors, personne ne doit abandonner son travail. Les supérieurs du gouvernorat et aussi de la Secrétairerie d’État sont tous en train de chercher des façons de ne pas diminuer vos salaires», a assuré le Pape aux employés, tout en reconnaissant qu’il n’existe pas de «baguette magique» et qu’il faut trouver ensemble les voies pour surmonter ces difficultés «avec bonne volonté». «Aidez-moi pour cela et moi, je vous aide, vous, et tous ensemble nous allons de l’avant, comme une même famille», a expliqué le Pape.
Dans cette approche de Noël, nous devons aller à Jésus, sortir de l’apathie et de la peur, et au contraire assumer trois attitudes: «redécouvrir, contempler, annoncer», malgré la fatigue du moment.
Jésus est vivant
Tout d’abord, il faut «redécouvrir la naissance du Fils de Dieu comme le plus grand évènement de l’histoire». Vingt siècles se sont écoulés et «Jésus est plus vivant que jamais», tout en étant persécuté, encore aujourd’hui. Même le contre-témoignage de ceux qui s’éloignent de lui le démontre: «sans Lui, l’homme se précipite dans le mal, dans le péché, dans le vice, dans l’égoïsme, la violence, la haine. Le Verbe s’est fait chair et il a mis sa demeure au milieu de nous: voici l’évènement que nous devons redécouvrir».
Le Pape a ensuite insisté sur la dimension de la «contemplation», à l’image de la «maman de Jésus», Marie, qui «gardait dans son cœur, méditait»… Tout comme l’on s’émerveille de tendresse devant un bébé, il ne faut pas perdre sa capacité d’émerveillement devant l’Enfant-Jésus. «Vraiment, un Dieu comme ça, nous pouvons l’aimer de tout notre cœur», a insisté François. Et cette incarnation du Fils de Dieu à un sens bouleversant pour nous tous: «Dieu se fait homme pour que nous, nous puissions devenir enfants de Dieu», a rappelé le Pape. «Il manifeste sa miséricorde pour chacun de nous», et tout le monde a besoin de miséricorde. «Chacun sait et peut donner un prénom et un nom aux choses qui sont dans le cœur et qui ont besoin de miséricorde».
Être des témoins de la joie
Enfin, le Pape a exploré le troisième verbe, «annoncer». En ce temps de Noël, «nous devons revenir à la vie en famille, au travail, transformés, nous devons revenir en glorifiant et en louant Dieu pour tout ce que nous avons entendu et vu. Nous devons apporter l’heureuse annonce au monde : Jésus est notre sauveur.» Dire son espérance est ainsi un devoir pour tout chrétien.
Plutôt que des bavardages stériles, le Pape a conclu en invitant les employés du Vatican à se situer dans «une joie contagieuse», qui «fait grandir».
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