Adoptions à distance, un signe de la tendresse de Dieu
Récemment, lors d’une catéchèse dédié à saint Joseph, le Pape a loué et encouragé les conjoints qui avaient -ou souhaitaient- accueillir un enfant sans famille chez eux. Ce samedi, le Saint-Père salue «la sensibilité et l’ouverture» dont témoignent également les membres du Projet Smeralda, une association qui a permis 7 000 adoptions à distance. «Motivés par le désir de donner un coup de main à un enfant pour qu'il se sente aimé, pour qu'il ne manque pas du nécessaire, pour qu'il puisse bien grandir», ces hommes et femmes coopèrent à la diffusion de la tendresse de Dieu dans le monde, «de sa paternité, qui est le grand don que Jésus nous a fait», en prenant chair. Saint Paul dit: «Pour que nous soyons adoptés comme des fils» (Ga 4,5).
«Il y a tellement besoin de paternité et de tendresse!» s’est exclamé François, toujours fervent du travail réalisé humblement, «sans bruit» pour que les pauvres et les petits ne soient plus méprisés mais puissent se relever et vivre «selon leur dignité d'enfants de Dieu». Voilà ce qui permettra «une véritable révolution» estime-t-il. Pour lui, une adoption à distance «bien préparée, bien surveillée et bien accompagnée est une petite graine du Royaume de Dieu, qui grandit et porte du fruit dans la mesure où elle est cultivée avec amour».
Le Pape a donné sa bénédiction «de tout cœur» aux couples mais aussi aux religieuses et prêtres qui travaillent auprès des enfants dans les périphéries du monde. François se réjouit qu’eux-mêmes attribuent leur action à la Providence. «Oui, nous ne sommes que des collaborateurs de la Providence. Et cela nous remplit de joie et de gratitude», leur a dit François.
Actuellement 7000 enfants bénéficient d’une adoption à distance grâce au Projet Smeralda. L’association a été fondée à Florence en 1996, à l’initiative du cardinal Lucas Moreira Neves et du professeur Mauro Barsi, afin de «protéger la vie et la dignité des enfants qui en ont besoin partout dans le monde». L’association propose d’adopter à distance des enfants dans quinze pays comme en Albanie, Brésil, RDC, Côte d’Ivoire, Haïti, Inde, Nigeria, Tanzanie ou encore à Jérusalem. Un financement mensuel, trimestriel ou annuel permet d’offrir éducation, nourriture et soins à un enfant et sa famille.
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