À Vérone, le Pape François encourage les jeunes à aller à contre-courant
Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican
Après un premier discours aux prêtres dans la basilique Saint-Zénon à Vérone, le Pape François s’est rendu sur la place Saint-Zénon devant près de 5 000 personnes et plus particulièrement des enfants et des jeunes. La foule de fidèles a accueilli le Pape avec de nombreux ballons colorés, aux cris de «Papa Francesco».
Écouter l’appel de Dieu
Le Pape a préféré discuter avec les enfants sous la forme d’un dialogue. La première jeune fille a salué le Pape et a demandé comment faire pour écouter l’appel de Dieu. «Cette demande est une demande très importante», a tout de suite répondu le Saint-Père. Dans l’Évangile, Jésus appelle des disciples qui ne sont pas parfait qui sont des gens normaux, a-t-il poursuivi.
Le Pape a interrogé les enfants présents: «Dis-moi une chose, quand tu es avec papa ou maman ou aves tes grands parents, tu te sens bien? De même quand tu fais une bonne action, quand tu donnes un bonbon à quelqu’un ou aide quelqu’un, tu te sens bien?». Les enfants ont en cœur répondu «oui ». «Et quand tu dis une bêtise? Et quand tu te bats avec ton frère et ta sœur? Et quand le diable vient te dire quelque chose?», a continué le Pape, ponctué de bruyants «non» de la part des enfants.
Cette faculté de se sentir bien ou de se sentir mal, voilà comment écouter l’appel de Dieu, a expliqué l’évêque de Rome: «Quand Jésus parle, il nous fait nous sentir bien, il nous fait sentir une joie dans le cœur. C’est comme ça nous sommes capables d’entendre l’appel de Jésus, car il nous fait nous sentir bien».
Être des signes de paix
Ensuite, une jeune fille a demandé au Pape comment les enfants pouvaient être des signes de paix dans le monde. Le Pape a rappelé que c’est Jésus lui-même qui a envoyé ses disciples et ses apôtres partout dans le monde, comme des signes de paix. «Vous savez qu’en ce moment, le monde est en guerre, en Ukraine, en Terre Sainte, en Afrique, en Birmanie…Et Jésus nous a demandé de faire la paix ou de faire la guerre? (les enfants répondent: «la paix»). Mais si tu te bats avec ton camarade de classe, tu seras un signe de paix?», a questionné François. Habitude pastorale, le Pape a ensuite fait répéter les enfants sur la place: «Ensemble nous devons être un signe de paix».
Garder la foi
Enfin, le Pape François a laissé un jeune garçon posé une dernière question, «comme ça, la torture sera terminé» a-t-il souri. Un garçon en classe de 3e a ainsi demandé au Pape comment garder la foi dans les moments de difficultés.
«C’est une question très difficile, a répondu le Saint-Père, Comment pouvons-nous garder la foi? ou plutôt comment peut-on aller à contre-courant? Pour ne pas faire des choses mauvaises, vous devez aller à contre-courant. N’ayez pas peur d’aller à contre-courant si vous faites une bonne chose.»
À la fin de ce temps d’échanges, le Pape a prié le «Notre Père» avec la foule présente sur la place puis a donné sa bénédiction. En réponse à ses appels à la paix, dans le monde mais aussi dans les cœurs, trois colombes ont été lâchées depuis la place Saint-Zénon.
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