Le Pape exhorte l'association "Manos Unidas" à aider les plus fragiles

Myriam Sandouno – Cité du Vatican

En pensant au travail que l'organisation «Manos Unidas», créée par des femmes en 1959, accomplit avec «la sensibilité et la force d'âme propres au génie féminin» pour éradiquer les maux qui continuent à affliger tant de nations, le Pape François, lors de l’audience avec cette association de l’Église catholique en Espagne, a porté un regard dans son discours sur la figure de la Vierge Marie, «la femme par excellence».

Une Mère qui demeure un exemple 

Marie, «Mère de Dieu, que nous célébrons dans son Immaculée Conception» avec son cœur enraciné en Dieu, continue à être attentive aux besoins de ses enfants, prête à les rencontrer et à leur apporter la consolation du Seigneur, a souligné l’évêque de Rome. Elle incarne le modèle pleinement réalisé de l'humanité, à travers lequel, par la grâce de Dieu, «nous pouvons tous contribuer à l'amélioration de notre monde», a-t-il ajouté. «Et c'est ce que vous essayez de faire avec l'intuition et la réalité qui vous caractérisent en tant que mères, filles et épouses», a déclaré François aux membres de l’association.

L'organisation «Manos Unidas» est née en 1959 comme réponse des femmes de l'Action Catholique en Espagne à l'appel de la FAO, qui dénonçait «la faim de pain, de culture et de Dieu, dont souffre une grande partie de l'humanité». Depuis 65 ans, l’association catholique en Espagne accomplit la tâche d'aider et de contribuer à la promotion et au progrès des pays en voie de développement. Ainsi, avec la compassion et la ténacité qui caractérisent l'esprit féminin, elle accomplit sa mission spécifique: lutter contre la faim, le sous-développement et le manque d'éducation, et œuvrer à l'éradication des causes structurelles qui les engendrent. Mais, a indiqué le Saint-Père, «cette tâche n'est possible qu'avec une vision chrétienne de l'être humain, fondée sur l'Évangile et la doctrine sociale de l'Église».

Aider les plus fragiles 

Il a encouragé à poursuivre cette «belle mission» de service et d'assistance volontaires; «à être des pèlerins de l'espérance, alors que nous approchons du début du Jubilé de 2025»; et à «réorienter votre vie vers Jésus, également à travers votre contribution à l'amélioration matérielle, au progrès moral et au développement spirituel des plus fragiles et des plus nécessiteux», afin de les aider à atteindre une vie qui corresponde à leur dignité d'enfants de Dieu. En ce temps de l'Avent, dans l'attente patiente et pleine d'espérance des promesses de Dieu, le Pape a dit espérer «un renouveau spirituel» afin de contribuer à «la construction tant attendue de la civilisation de l'amour, qui nous permettra d'unir notre amour filial pour Dieu à l'amour pour notre prochain».