«La pétanque est un sport riche en humanité», estime le Pape
Myriam Sandouno – Cité du Vatican
«Je dois l'avouer, j'aime beaucoup la pétanque», a confié le Pape en ce vendredi 20 décembre, à la délégation de la Fédération italienne de boules venue le rencontrer. Ce jeu était très populaire dans les villages, dans le monde rural argentin. «Partout il y avait un jeu de boules, même dans les paroisses», s’en souvient encore François. C'était une belle façon d'être ensemble, de passer du temps en compagnie, «un divertissement sain et paisible».
Amitié sociale, porteurs de handicap
Les raisons pour lesquelles le Saint-Père aime ce jeu sont justifiées par le fait que «c'est un sport "pauvre"» qui semble peut-être un peu démodé, mais qui est «riche en humanité». «Comparé à ceux des "stars" aux contrats à plusieurs milliards, qui inondent toujours les médias», a-t-il indiqué.
«C'est un sport que j'associe à un certain type de socialité, d'amitié sociale», a noté le Pape, attirant l’attention sur les champions de pétanque, des gens normaux qui ont une passion pour ce jeu, et qui travaillent comme employés de bureau, enseignants, ou plombiers. Il s’est félicité que la pétanque soit aussi pratiquée aujourd’hui par les femmes et les jeunes, mais aussi par de nombreuses personnes à mobilité réduite.
Un sport alternatif perpétué
Concluant son discours, le Pape François a loué les efforts de la délégation sportive de jeu de boules «pour les résultats que vous avez obtenus en tant que fédération sur le plan compétitif, et surtout parce que vous perpétuez ce sport alternatif, par rapport à la grande machine du sport business».
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