Ukraine: «La guerre est une folie» rappelle à l'OSCE l'observateur du Saint-Siège

Le représentant permanent du Saint-Siège auprès de l'Organisation pour la Coopération et la Sécurité en Europe a participé ce jeudi 17 février à la session du conseil permanent de l'organisation, qui était consacrée au rapport de la Mission spéciale de surveillance de l'OSCE en Ukraine. Mgr Janusz Urbańczyk a souligné que le Saint-Siège continuait «de suivre avec une profonde inquiétude la situation en Ukraine et dans les environs, et est profondément troublé par la récente montée des tensions».  

«Lors de la rencontre annuelle avec le Corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège le 10 janvier, le Pape François a réitéré que "la confiance réciproque et la disponibilité à s'engager dans une discussion sereine devraient [...] inspirer toutes les parties en présence, afin que des solutions acceptables et durables puissent être trouvées en Ukraine» a rappelé le diplomate. Mgr Urbańczyk a aussi rappelé que le Pape s'était exprimé à plusieurs reprises sur ces tensions, «avertissant que l'augmentation des tensions menace d'infliger un nouveau coup à la paix en Ukraine, et de mettre en cause la sécurité du continent européen, avec des répercussions plus larges».  

Poursuivre le dialogue multilatéral

Le représentant du Saint-Siège auprès de l'OSCE a également rappelé la journée de prière pour l'Ukraine du 26 janvier que François avait appelé de ses vœux, et souligné par conséquent «qu'aucune énergie ni opportunité ne doit être épargnée dans la poursuite du dialogue international afin de mettre fin aux tensions». «N'oublions pas que "la guerre est une folie", a encore dit le diplomate, et que "ceux qui souffrent le plus des conflits ne sont pas ceux qui décident de les déclencher ou non, mais surtout ceux qui n'en sont que les victimes impuissantes, privées de leurs droits les plus fondamentaux».

En remerciant les membres de la Mission spéciale de surveillance de l'OSCE en Ukraine, Mgr Urbańczyk a enfin rappelé que le Saint-Siège estimait «essentiel de faire taire toute allusion à la menace de guerre et de préserver les hommes, les femmes et les enfants des horreurs des conflits».