«L'avortement est contraire au droit à la vie», estime Mgr Caccia
Vatican News
«Lorsque la dignité est traitée comme un statut à atteindre, ou pire, à accorder, plutôt que comme une qualité intrinsèque de l'individu, la valeur de chacun devient subordonnée au statut, au pouvoir et aux relations». Avec ces mots, l’Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, a tiré la sonnette d'alarme lors du débat thématique sur la dignité humaine au sein de la première commission de la 79e session de l'Assemblée générale des Nations Unies. Mgr Caccia a souligné combien la dignité humaine est un élément «à la base des droits de l'homme», à tel point que «sans elle, aucun autre droit ne peut être exercé». À cet égard, Mgr Caccia a souligné que l'avortement est contraire au droit à la vie, bien qu’il soit «évoquer au sein des Nations Unies». Mgr Caccia a ensuite parlé de la pratique du suicide assisté, précisant que «les histoires troublantes abondent partout où elle est légalisée» et concernant la peine de mort, le Saint-Siège la considère comme «une violation du principe fondamental du droit à la vie».
Nucléaire et désarmement
L'Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'ONU s'était également exprimé, mardi 22 octobre, lors d'un autre panel de l'Assemblée générale sur l'énergie nucléaire. «Il est profondément inquiétant que le monde soit actuellement confronté à un risque sans précédent de conflit nucléaire, caractérisé par des menaces alarmantes et une course incessante aux armements», a déclaré Mgr Caccia, qui considère «regrettable» le fait que la communauté internationale «ait choisi la division plutôt que d'accepter un esprit de fraternité». Il a lancé un appel à la paix et à la nécessité d'un désarmement qui rencontre, en ce moment, des obstacles. «La possession et la production d'armes nucléaires sont non seulement immorales, mais détournent également des ressources qui pourraient être utilisées pour parvenir à une véritable sécurité mondiale», ajoute-t-il. Mgr Caccia a, ainsi, exprimé la déception du Saint-Siège face à «la polarisation et la méfiance croissantes observées au cours de la deuxième session de la Commission préparatoire de la 11e Conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, ce qui pourrait entraver les progrès vers un consensus lors de la prochaine Conférence d'examen en 2026.»
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