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Des missionnaires de la miséricorde réunis au Vatican le vendredi 28 mars. Des missionnaires de la miséricorde réunis au Vatican le vendredi 28 mars.   (VATICAN MEDIA Divisione Foto)

Jubilé: «La miséricorde de Dieu ouvre à l’espérance d'une vie nouvelle»

Depuis près de dix ans, le Pape François a institué les missionnaires de la miséricorde, des prêtres chargés d’être des témoins particuliers de l’amour infini de Dieu. 500 d’entre eux, venus de tous les continents, sont réunis à Rome pour témoigner de leur apostolat particulier, «signes de la sollicitude maternelle de l’Eglise à l’égard du Peuple de Dieu», selon le Pape François.

Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican

«Ils seront des missionnaires de la miséricorde car ils se feront auprès de tous l’instrument d’une rencontre riche en humanité, source de libération, lourde de responsabilité afin de dépasser les obstacles à la reprise de la vie nouvelle du Baptême». Le Pape François dans la bulle d’indiction du Jubilé de la miséricorde en 2016 avait décidé d’instituer des «missionnaires de la miséricorde», des prêtres témoins privilégiés de l'amour de Dieu.

Entretien avec le père Vincent Bedon.

Du 28 au 30 mars, plus de 500 d’entre eux participent au sixième grand événement jubilaire qui leur est dédié. Parmi eux, le père Vincent Bedon, vicaire dans la paroisse de Saint-Louis d’Antin à Paris, et aumônier national des gens du voyage. En 2016, il faisait partie des équipes missionnaires itinérantes de la communauté de l'Emmanuel, et organisait des soirées autour de la miséricorde. D’où l’idée de se proposer pour être institué parmi les premiers missionnaires de la miséricorde.

Un apostolat autour de la réconciliation

Depuis près d’une dizaine d’années, le père Bedon s’efforce d'être «à la demande du Pape François, un meilleur témoin de la miséricorde de Dieu, en manifestant la maternité de l'Église». Un témoignage qui passe inévitablement par le sacrement de réconciliation donné presque en continu à Saint-Louis d’Antin. «On ne confesse pas sept ou huit heures par semaine comme dans les paroisses habituelles, mais 165 heures», explique-t-il.

Pour lui, la miséricorde reçue lors du sacrement de réconciliation est intrinsèquement lié à l’espérance, car «le pardon, c'est une renaissance et renaître c'est plein d'espoir». Ordonné en 1995, cela fait plus de trente ans que le père Bedon dispense le pardon de Dieu, et plus encore comme missionnaire de la miséricorde depuis neuf ans. «On voit des gens qui pleurent, on voit des gens bouleversés, on voit des gens qui repartent avec un grand sourire. C'est très consolant pour les prêtres que nous sommes de voir le bien que fait ce don de la miséricorde», témoigne-t-il.

“Il y a des personnes qui sont très blessées par la vie qu'elles mènent, parfois une vie de désordre. Recevoir le pardon leur restitue leur dignité de fils et de fille de Dieu, donc leur ouvre les portes d'une vie nouvelle et cela c'est une espérance.”

Le manque de connaissance

Mais il ne s’agit pas seulement de confesser, il s’agit aussi de faire connaître l’immense miséricorde de Dieu. Et l’apostolat de missionnaire de la miséricorde est parfois mal connu, voire ignoré. En mission dans trois diocèses français différents depuis 2016, le père Bedon en témoigne: «Parfois ça n'intéressait pas l'évêque du lieu qui préférait que je ne fasse pas état de cette mission».

Désormais dans sa paroisse parisienne, le vicaire a de nombreuses idées pour promouvoir la miséricorde. Il veut notamment organiser une fête des confesseurs de l’Église, «en mettant à l’honneur certains grands confesseurs comme le curé d'Ars, comme Padre Pio et beaucoup d'autres».

Une fraternité nouvelle à Paris

Petit à petit, le ministère spécifique voulu par le Pape François s'installe dans le paysage ecclésial. Ainsi, depuis son arrivée à la tête du diocèse de Paris, Mgr Laurent Ulrich à Paris a nommé des missionnaires de la miséricorde dans les différentes basiliques de la capitale. Outre cela, une pénitencerie est en cours de création dans le diocèse, c’est-à-dire une équipe chargée de la formation des prêtres. «L’objectif est de trouver des idées pour qu'ils soient de meilleurs confesseurs mais aussi pour trouver des voies éventuelles de renouvellement au sein de l'exercice de ce ministère», explique le père Bedon, qui évoque un «service exigeant».

À cette équipe, le doyen des missionnaires de la miséricorde de Paris sera chargé de partager son expérience jubilaire à Rome, dans une fraternité «toute neuve, qui vient de se relancer».

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29 mars 2025, 11:48
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