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Messe du jubilé des missionnaires de la miséricorde à Saint-André-du-Val Messe du jubilé des missionnaires de la miséricorde à Saint-André-du-Val  (VATICAN MEDIA Divisione Foto)

Les missionnaires de la miséricorde, un instrument privilégié de réconciliation

Les missionnaires de la miséricorde ont participé à la messe de leur jubilé ce dimanche 30 mars en l’église de Saint-André-du-Val, à Rome. Partant de la parabole du fils prodigue de l’Évangile de ce quatrième dimanche de Carême, Mgr Rino Fisichella, pro-préfet du dicastère pour l’Évangélisation, a expliqué dans son homélie que nous possédons des traits des deux fils, celui qui est resté près du père et le fils prodigue.

Xavier Sartre – Cité du Vatican

C’est dans l’église de Saint-André-du-Val, au cœur du centre historique de Rome, que les missionnaires de la miséricorde, institués par le Pape François lors du précédent jubilé, se sont retrouvés ce dimanche matin pour célébrer la messe à l’occasion de leur pèlerinage sur la tombe de Pierre et leur passage de la Porte Sainte. Ce samedi, le Saint-Père leur avait adressé un message depuis sa chambre de la Maison Sainte-Marthe où il poursuit sa convalescence. C’est Mgr Fisichella qui leur avait communiqué ce texte, et c’est encore le pro-préfet de la section pour les questions fondamentales de l’évangélisation dans le monde du dicastère pour l’Évangélisation que les missionnaires de la miséricorde, «instruments privilégiés de réconciliation» selon lui, ont retrouvé ce dimanche de Laetare pour célébrer la messe.

L’échec de la prodigalité

Se basant sur la parabole du fils prodigue, au cœur de la liturgie de ce quatrième dimanche de Carême, Mgr Fisichella reconnait dans son homélie que nous avons tous des traits des deux fils. Tout d’abord, «nous voulons êtres libres, autonomes, assumer notre propre existence et décider de ce que nous devons faire», comme le fils prodigue. Mais c’est un «échec» car, «loin de Dieu et de sa maison, l’Église, nous errons sans but», passant notre temps à consommer la vie dans l’éphémère poursuit le pro-préfet. Dans le même temps, «nous prétendons obtenir quelque chose en échange de notre service et de la fidélité avec laquelle nous l’exerçons», confondant «la gratuité du service», en faisant «une arme de rébellion contre Dieu».

Cette dérive, elle concerne également les prêtres qui ne comprennent pas toujours la valeur de la proximité avec Dieu. C’est le cas «quand nous nous habituons à notre ministère» et que «tout devient évident, répétitif». «Nous ne savourons pas le sens de la communion» avec Dieu, regrette Mgr Fisichella. Or, la proximité avec les mystères sacrés devrait amener les prêtres «à entrer toujours plus dans les profondeurs de la pensée du Père, dans les entrailles de son amour pour comprendre son comportement». En somme, «nous sommes appelés à persévérer avec Dieu pour tout partager avec lui», estime le pro-préfet.

Abandonner notre myopie et savoir regarder loin

Pour cela, il convient d’adopter quelques traits, cette fois, du père des deux fils. Il faut ainsi «savoir regarder loin devant soi pour saisir immédiatement la présence de ceux qui sont loin et qui s’approchent». Il faut abandonner «la myopie qui habite souvent nos pensées et nos comportements, afin d’élargir notre cœur et notre esprit pour entrer en profondeur dans ceux qui s’approchent de nous», explique Mgr Fisichella. Autrement dit, il ne faut pas rester assis dans le confessionnal, mais aller à la rencontre du fils quand il est encore loin et faire comprendre que «l’amour oublie le péché et que le pardon oblige à regarder directement vers l’avenir pour le vivre dignement», et que «l’amour change la vie, que le pardon redonne la vie, que le partage est le fruit de la générosité».

Autre enseignement de cette parabole, c’est en étant ensemble que «la grandeur de l’amour du Père peut se manifester», comme les deux fils rentrent ensemble au final dans la maison de leur père. «La réconciliation pleine et entière est ce qui est demandé par le Père pour que chacun des frères puisse redécouvrir qu’il est un fils», affirme Mgr Fisichella.

Au terme de son homélie, le pro-préfet rappelle que «la Sainte Eucharistie que nous célébrons est la source du pardon. Elle est le banquet festif demandé par le Père. N'oublions jamais que c'est ici que s'accomplit la vraie et pleine réconciliation, parce que c'est ici que le sacrifice du Christ trouve sa plus haute expression.»

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30 mars 2025, 11:36
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