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Affiche du panel "Femmes et équilibre social", à l'occasion de la journée internationale des droits de la femme, ce 8 mars 2023 à Abidjan - Côte d'Ivoire. Affiche du panel "Femmes et équilibre social", à l'occasion de la journée internationale des droits de la femme, ce 8 mars 2023 à Abidjan - Côte d'Ivoire. 

8 mars: honorer la femme pour son rôle essentiel dans l’équilibre social

«Femmes et équilibre social» est le thème d’un panel qui aura lieu à Abidjan ce mercredi 8 mars, journée internationale des droits de la Femme. Mettre en lumière les actions des femmes qui œuvrent notamment dans les domaines de l’alphabétisation, de la protection de l’enfant, de l’inclusion, de l’acceptation psychologique de soi, ect. sont, entre autres, les objectifs de ce panel.

Stanislas Kambashi,SJ – Cité du Vatican

«Femme et équilibre social» est le thème du panel qui sera organisé ce mercredi 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme. Cet événement, qui sera ouvert à tous et qui aura lieu au Musée National des civilisations à Abidjan-Plateau, a pour organisatrice principale Martine Kouadio Gokra, conservatrice de musée, actuellement vice-directrice de l’information et des relations publiques au ministère de l’environnement et du Développement Durable en Côte d’Ivoire. Pour elle, ce sera «l’occasion de mettre en lumière des femmes qui, par leur travail, participent à l’équilibre de la société, ces femmes qui œuvrent à faire briller des rayons de soleil sur ce tableau sombre de l’exclusion, de la dépravation, de la violence; mais dont le travail n’est pas mis en exergue».

Quatre panélistes qui œuvrent dans le social

Quatre panélistes interviendront l’une après l’autre, en abordant chacune le domaine social dans lequel elle est engagée: l’alphabétisation, la protection des femmes et des enfants, l’inclusion des personnes «dites vulnérables» ou marginalisées. L’une des panélistes est orientée dans l’alphabétisation et l’épargne en milieu rural, en vue de l’autonomisation des femmes et de la scolarité de leurs enfants. Une autre est dans l’alphabétisation en milieu urbain, destinée particulièrement aux femmes du marché. Les deux autres œuvrent dans les domaines de la protection et l’acceptation des enfants «particuliers», comme les autistes. Ces enfants bénéficient d’un suivi soutenu, en vue d’être intégrés dans le système scolaire normal.

Objectifs poursuivis et résultats attendus

En honorant ces femmes, le panel a pour objectif principal de «mettre en lumière» leur travail et leur contribution à la société. Il s’agira de mettre en particulier en relief le travail de construction qu’elles font, «en aidant les personnes à se sentir utiles à la société». Agir ainsi, «c’est faire œuvre utile», a lancé Martine Kouadio Gokra. Un autre objectif, a-t-elle déclaré, est la sensibilisation au développement psychologique, pour l’acceptation de soi et l’auto-valorisation. Le panel vise aussi à souligner l’importance de considérer toute personne dans sa dignité d’être humain, en particulier «les personnes dites particulières, les analphabètes, les orphelins, les personnes autistes, rejetées, isolées, etc».

L’amélioration de l’image de la femme, la sensibilisation de la population, la création d’un cadre de promotion des actions des femmes et la valorisation des actions de la femme sont parmi les résultats attendus de ce panel.

La situation de la femme en Côte d’Ivoire: amélioration et efforts

Pour Martine Kouadio Gokra, la situation de la femme en Côte d’Ivoire s’améliore de jour en jour: sa contribution est encouragée dans tous les domaines, la société la pousse à s’affirmer et plusieurs réseaux de femmes voient le jour. Des associations et coopératives sont mises en place, certaines essaient de fédérer leurs compétences, d’autres travaillent à leur autonomisation et à leur redonner confiance. «Mais beaucoup reste à faire» car la violence faite à la femme est toujours présente, a-t-elle fait remarquer, en évoquant des propos verbaux, des insultes et des dénigrements dont sont victimes plusieurs femmes. Pour elle, c’est une forme de violence psychologique subtile que l’on a du mal à cerner, qui comporte beaucoup de conséquences négatives et qui porte même à la discrimination. Plusieurs efforts sont en cours «pour éradiquer toutes ces formes de violences», a-t-elle reconnu.

Une autre forme de violence contre laquelle il faut lutter est celle qui a lieu dans le monde digital, a indiqué Martine Kouadio Gokra. Elle a évoqué des cas des femmes qui subissent des chantages et des traitements humiliants sur internet. La technologie, a-t-elle déclaré, peut être ce lieu de la promotion de l’égalité entre la femme et l’homme, comme le préconise le thème proposé par l’ONU pour la journée internationale des droits de la femme 2023: «Pour un monde digital inclusif: Innovation et technologie pour l’égalité des sexes».

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07 mars 2023, 16:19