Le Pape aux catholiques du Proche-Orient: «Je suis avec vous»
Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican
S’adressant dans une lettre à ses «frères et sœurs dans le Christ qui habitez les Lieux dont les Écritures parlent le plus», le Pape François les a remerciés de continuer à rester sur leurs terres et à prier «malgré tout».
Le Souverain pontife a convoqué ce lundi une journée de jeûne et de prière pour le don de la paix dans le monde, notamment au Proche-Orient «en ce jour triste» de commémoration de l’attaque terroriste du Hamas contre Israël. «Il y a un an, la mèche de la haine a été allumée; elle ne s’est pas éteinte», a déploré François, visant «l’incapacité honteuse» de la communauté internationale à mettre fin «à la tragédie de la guerre».
«La guerre est une défaite»
«Je ne me lasse pas de répéter que la guerre est une défaite, que les armes ne construisent pas l’avenir mais le détruisent, que la violence n’apporte jamais la paix», a-t-il poursuivi. Un appel qu’il a avait déjà fait dans une précédente lettre lors de la Semaine Sainte, en fin mars 2024.
Encourageant les Églises du Proche-Orient, qui vivent souvent au milieu de tensions communautaires ou religieuses, comme par exemple à Jérusalem, le Pape a salué la volonté de ces catholiques à «rester sur leurs terres» et les a comparés à «une graine aimée de Dieu».
La prière et le jeûne
Se tournant vers ce «peuple saint de Dieu», héritier des églises primitives, premières disciples du Christ, le Saint-Père a demandé aux catholiques du Proche-Orient de devenir, dans le Christ, «les témoins de la force d’une paix non armée». Et pour obtenir cette paix que «les gens ne savent pas trouver», le Pape propose la prière et le jeûne.
Étendant son «cœur de père» à «tous les hommes et femmes de toutes confessions et religions qui, au Proche-Orient, souffrent de la folie de la guerre», François a assuré de sa proximité: «Je suis proche de vous, je suis avec vous».
«Je suis proche de vous, je suis avec vous».
Le Pape a ensuite cité les habitants de Gaza «meurtris et épuisés», les personnes déplacées qui sont obligées «d’errer à la recherche d’une destination pour échapper aux bombes», mais également les mères qui «versez des larmes en regardant vos enfants morts ou blessés» ou encore «les assoiffés de paix et de justice».
En cette fête de Notre-Dame du Rosaire, le Successeur de PIerre s’est enfin tourné vers ceux qui aident les catholiques du Proche-Orient, leur demandant «de continuer à le faire avec générosité». Il a enfin encouragé les prêtres et évêques qui soutiennent ce «petit troupeau sans défense, assoiffé de paix».
Le Saint-Père a conclu sa lettre par ces mots: «Frères et sœurs en Jésus, je vous bénis et vous embrasse avec affection, de tout cœur».
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