Angelus: imiter le Dieu de l’amour qui ne s’arrête jamais
Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican
En ce deuxième dimanche après Noël, la liturgie propose comme texte de la messe le prologue de l’Évangile de Jean. «La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée», a cité François, pour qui ce texte rappelle que rien n’arrête la puissance de l’amour de Dieu. «Au-delà des obstacles et des refus, elle continue à briller et à illuminer notre chemin», a-t-il débuté.
Cette constance de l’amour de Dieu se retrouve dans la crèche, lorsque le Fils de Dieu «s'offre, frêle et sans défense». D’abord à des bergers, «des hommes au cœur marqué par la dureté de la vie et le mépris de la société», puis des mages venus de loin. Jésus partage ensuite la vie humble de Marie et Joseph, «qui l'accueillent et l'élèvent avec amour, mais avec les possibilités limitées et les difficultés de ceux qui n'ont pas de moyens», a rappelé le Saint-Père.
Ouvrir des fenêtres de lumières
Devant une foule de pèlerins réunis place Saint-Pierre malgré la pluie, le Pape a répété que «Dieu ne s'arrête jamais», encore aujourd’hui. Au contraire, «il trouve mille façons d’atteindre chacun de nous, où que nous soyons, sans calcul et sans conditions, ouvrant même dans les nuits les plus sombres de l'humanité des fenêtres de lumière que les ténèbres ne peuvent pas couvrir».
Cet amour inlassable de Dieu, cette «réalité qui nous console et nous donne du courage», encourage à l’imiter, a estimé le Souverain pontife. Comment? En «allumant des lueurs partout où nous le pouvons, avec tous ceux que nous rencontrons».
Laisser passer l'amour de Dieu
Le Pape a invité chaque pèlerin à «ne pas avoir peur de faire le premier pas, en ouvrant des fenêtres lumineuses de proximité avec ceux qui souffrent, de pardon, de compassion et de réconciliation, pour rendre le chemin plus clair, plus sûr et possible pour tous». Une invitation particulièrement forte en cette année jubilaire, à être «messagers d'espérance avec des “oui“ à la vie, simples mais concrets, avec des choix porteurs de vie».
Enfin, François interroge sur les fenêtres de lumière que chacun peut ouvrir: «Où puis-je être une fenêtre qui laisse passer l'amour de Dieu?».
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